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La covid-19 semble marquer le pas en Italie

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Légère baisse des cas positifs.

Pays le plus touché en Europe, l’Italie semble atteindre le sommet de la fameuse courbe en cloche que le confinement doit écrêter.

Signe encourageant ? Alors que l’Italie, lundi 30 mars, faisait état de quelque 11 500 morts terrassés par le virus depuis le début de la crise sanitaire, la hausse des nouveaux cas positifs recensés n’augmenterait plus que de 4 %, le pourcentage le plus faible depuis l’emballement. Il y a quatre jours, cette augmentation se chiffrait à 8,3 %. Il est quatre fois moindre qu’il y a quinze jours.

En Lombardie, la région foyer de l’épidémie, les « positifs » dénombrés se montaient à 25 006 lundi contre 25 392 dimanche. La différence est trop faible pour confirmer le reflux : il faudra vérifier cette baisse dans les jours à venir. Le vice-président de la Santé, Pierpaolo Sileri, espère « atteindre le pic dans sept ou dix jours, puis, raisonnablement, assister à une décrue de la contagion ». 

À Pâques ou à La Trinité

Cette fameuse courbe continue sa croissance, donc, mais sur une pente moins forte. Pour les autorités italiennes, le minuscule sursaut constitue une raison de plus pour ne surtout pas relâcher le confinement des 60 millions d’Italien/nes. Prolongé « au moins jusqu’à Pâques », c’est-à-dire jusqu’au 13 avril. Compte tenu du décalage dans le déploiement de la maladie covid-19, le confinement en France devrait dépasser largement cet horizon.

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