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Masque : le vôtre est-il protecteur ?

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Bricolé ou acheté ou reçu, un masque doit répondre à certaines normes. Si vous ne l’avez pas acheté en pharmacie, comment savoir s’il est efficace ?

Les masques dits « alternatifs » arrivent un par un dans les pharmacies. Malgré les effets d’annonce une nouvelle fois faussement rassurants (26 millions d’unités par semaine, réutilisables, de quoi couvrir les besoins de 67 millions de Français/es, répètent les autorités), des millions de gens n’en disposent pas. Si vous en avez trouvé en pharmacie (2 à 5 euros le masque quand des pays le distribuent gratuitement), ils sont aux normes. Mais si la provenance est système D ou d’une vente à la sauvette, mieux vaut savoir s’ils servent à quelque chose.

« Un masque mal ajusté est une passoire », explique l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Comme le virus se transmet principalement par l’intermédiaire de gouttelettes émises lorsque l’on tousse ou que l’on éternue, il doit se révéler étanche. Sans voie de pénétration entre le masque et le visage.

Tout est dans le positionnement

Pour savoir si vous êtes protégé/e
Pour protéger l’entourage, le masque ne doit pas passer l’air expiré. Alors essayez donc, une fois la barrière posée, de… souffler sur une flamme (allumette, briquet, bougie…). Vous devinez la suite : si la flamme s’éteint, vous portez une barrière inefficace.

Pour l’INRS, une méthode se révèle plus sûre : tenez une feuille ou un plastique sur le masque, inspirez : le masque doit se plaquer légèrement sur le visage.

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