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5 étapes avant d’utiliser son scoot

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Passée l’euphorie de la victoire, votre ado devra franchir d’autres étapes incontournables avant de saisir le guidon de son nouveau véhicule. Vous devrez, bien entendu, être plus présent que jamais ! Suivez le guide.

1) Bien choisir son scooter

L’achat du scooter constitue un point essentiel pour prévenir les risques de déconvenues. La puissance est déterminée par l’âge de l’ado. S’il a moins de 16 ans, il roulera nécessairement en moins de 50 cm3. Reste alors à savoir si vous achetez le véhicule neuf ou d’occasion… Dans le premier cas, l’achat sera simple. Dans le second cas, vous devrez être particulièrement vigilant à l’état du véhicule et notamment aux points suivants :

– Le moteur est-il bridé ou a-t-il été débridé ou «kité» ? Le débridage d’un véhicule consiste à augmenter sa puissance et donc sa vitesse. La vitesse d’un engin débridé et/ou kité peut dépasser largement la vitesse de 45 km/h prévue pour les deux roues d’une puissance inférieure à 50cm3. Ce procédé est interdit par la loi. Les capacités de freinage et la tenue de route du cyclomoteur n’étant alors plus garanties, les risques s’accroissent fortement. Le»kit» est un dispositif, le plus souvent composé d’un pot d’échappement, qui tend à accroître la puissance du scooter. Ce procédé est également interdit. Le débridage ainsi que le kitage constituent un délit. Les professionnels sont passibles de deux ans d’emprisonnement, de 30 000 euros d’amende et d’une interdiction d’exercice de 5 ans. Lorsque le propriétaire, vous ou votre enfant, opère lui-même ce type de bricolage, la peine encourue est de 6 mois de prison et 7 500 euros d’amende. Enfin, sachez que si votre enfant est contrôlé au guidon d’un engin trafiqué, il risque non seulement une amende de 1500 €, mais aussi l’immobilisation, voire la confiscation de son véhicule par les forces de l’ordre. Ainsi, avant d’acquérir le scooter, vérifiez qu’il n’entre pas dans le spectre de cette infraction.

Autres vérifications importantes en cas d’achat d’occasion : sachez que le véhicule doit impérativement être équipé :

2) Une formation est nécessaire pour conduire

Pour conduire légalement un deux-roues, votre ado doit :

Ce Brevet correspond à la catégorie AM du permis de conduire, il nécessite 7 heures de formation minimum auprès d’un formateur qualifié. Il s’agit le plus souvent d’un moniteur de moto-école. Cette formation consiste à enseigner à bien se placer sur la chaussée, à circuler en tenant compte des caractéristiques du cyclo et à reconnaître les situations dangereuses. Si à la suite de ces heures de formation le moniteur juge que le jeune n’est pas encore apte à circuler, il peut proposer, en accord avec les parents, d’augmenter le nombre d’heures de pratique. Enfin, sachez que la conduite d’un cyclomoteur sans être titulaire du permis AM ou du BSR constitue une contravention de 2e classe passible d’une amende forfaitaire de 35 euros.

3) Définir son équipement

4) Souscrire à une assurance

Décrire le véhicule avec précision : Sachez en premier lieu que rouler sans assurance, en plus d’être un acte illégal, constituerait une folie… En cas d’accident, vous seriez contraint d’assumer seul la réparation des dégâts ainsi que les dommages et intérêts éventuels. Autre point de vigilance, veillez à décrire avec exactitude le véhicule lors de la souscription à l’assurance. Mentir sur les caractéristiques du deux-roues lors de la signature du contrat d’assurance peut également coûter très cher. Enfin, toute modification du véhicule non déclarée, débridage ou kitage par exemple, met en péril votre couverture en cas d’accident. Si l’assureur estime qu’il a été trompé sur le véhicule, il peut tout simplement refuser de couvrir l’accident !

Bien choisir sa couverture. Autre point important lors de la souscription à votre assurance : définir la couverture nécessaire. En cas de sinistre, l’indemnisation du véhicule est proportionnelle à sa valeur argus. Lorsque le deux-roues a été acheté d’occasion et que sa valeur est faible, une assurance au tiers est suffisante. Vous vous acquittez ainsi du minimum légal et en cas d’accident, vous êtes couvert sur les dommages causés aux tiers. Dans le cas où le scooter a été acquis de première main, il peut être judicieux d’opter pour une assurance tous risques qui vous protège contre l’accident, l’incendie ou le vol.

5) Se plier au contrôle technique

Tout comme un contrôle technique régulier est nécessaire pour votre voiture, il vous faudra vérifier régulièrement l’état du scooter : pression des pneus, feux, freins etc. Vous devrez également veiller à la validité du certificat d’assurance, ainsi qu’à l’état de l’équipement, notamment du casque. Quand à la question d’un contrôle technique obligatoire, elle est régulièrement débattue devant les institutions européennes mais n’a, pour l’heure, pas encore été adoptée.

Article réalisé par Marie Bernard

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