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Dans l’imaginaire adolescent, avoir son scoot représente une étape (quasi-) incontournable de l’entrée dans le monde adulte. Après 14 ans, le «droit» au scoot devient une revendication récurrente si bien que nombre de parents finissent par céder. Une fois le pas franchi, pas question de laisser votre mutant saisir son véhicule dans n’importe quelles conditions…
«Aller où je veux, quand je veux, sans dépendre de mes parents», voilà le désir de Maxence, 15 ans, qui a «enfin» obtenu son deux-roues. Comme lui, une majorité d’ados en rêve : être son propre chauffeur. Avoir son scoot est, et a d’ailleurs toujours été, une étape d’émancipation. Un symbole de liberté conquise au prix parfois de longues confrontations aux cours desquelles chacun a exposé ses motifs. L’ado se donne l’illusion de faire sa vie loin de ses parents. Au fond, il ne fait que succomber à une tentation qui a toujours été à la mode dans la tranche d’âge 14-18 ans. Mais pour mieux comprendre ce phénomène, sachez que le scoot est non seulement un moyen de valorisation, mais aussi et avant tout peut-être… un mode de séduction. Allez comprendre…
Rêve d’ado, cauchemar des parents
Pour certains, le rêve a tourné au drame. Bien des parents se sont mordu les doigts d’avoir cédé aux revendications de leur enfant. Car si pour certains les sensations fortes provoquées par des pointes de vitesse sont atteintes en toute impunité, d’autres ont payé cher leur imprudence. Parfois au prix de leur vie. On comprend dès lors la méfiance des parents à accéder au souhait de leur enfant. Alors, comment répondre aux demandes insistantes ? C’est oui, c’est non ? Chacun a sa réponse. Pour les adeptes du non, pas de complexe ! Sachez que vous êtes 82 % à refuser catégoriquement que votre enfant conduise un scooter invoquant un danger trop important. Pour ceux qui ont fini par céder, l’accès à ce rêve d’ado doit se faire sur la base d’un contrat de confiance acté après une discussion au cours de laquelle vous évoquerez tous les points importants. Une fois les règles fixées, il ne sera pas inutile de les écrire et les faire signer par chacun. Dans ce document, votre enfant reconnaît avoir pris connaissance des risques et s’engage à adopter un comportement intégrant toutes les règles de prudence que vous aurez établies. Certes ce contrat n’engage que sa conscience, mais il lui mettra une bonne pression et l’encouragera à conduire avec plus de vigilance. De votre côté, ce contrat constitue une preuve de votre confiance, mais aussi un encouragement à ce qu’il s’en montre digne.
Article réalisé par Marie Bernard