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1 234 euros. Voilà le prix moyen pour obtenir son permis de conduire, selon une étude publiée par la société Lepermislibre. Dans certains cas, le montant peut même avoisiner 1 800 euros. Des sommes que beaucoup de jeunes ne peuvent pas débourser sans l’aide de leurs parents ou d’un tiers. Heureusement, l’État et les régions proposent des mesures pour faciliter le paiement. Tour d’horizon

LE PERMIS À 1 EURO PAR JOUR

C’est le principe d’un prêt à taux zéro (PTZ). Le candidat s’inscrit à une formation pour obtenir son permis B, A2 ou A1 dans une autoécole labélisée. Il choisit ensuite le montant de son prêt en s’adressant directement à un établissement financier partenaire de la mesure (Caisse d’Épargne, Banque postale, LCL, etc.). L’emprunt peut aller de 600 euros pour faire l’appoint et jusqu’à 1 200 euros si le candidat veut passer son permis totalement à crédit. Il remboursera ensuite à hauteur de 1 euro par jour maximum (donc 30 euros par mois) sans souffrir d’intérêts.

UNE AIDE GÉNÉREUSE SI LE JEUNE EST APPRENTI

Si le candidat fréquente un centre de formation d’apprentis (CFA), il peut obtenir un coup de pouce généreux de l’État à hauteur de 500 euros. Pour cela, il doit transmettre un formulaire de demande à son établissement formateur, mais aussi quelques incontournables administratifs comme la photocopie d’un document d’identité et une copie d’un devis de l’école de conduite qu’il souhaite rejoindre. Après cela, banco, l’aide de l’État tombe ! Évidemment, le candidat ne peut en profiter qu’une fois.

LE PASS’PERMIS

Un échange de bons procédés. Certaines villes ont mis en place le « Pass’Permis » pour leurs jeunes. Ces derniers s’engagent à travailler dans le service municipal pour une durée établie (cela peut aller de 35 à 70 heures en moyenne). Une fois leur part du contrat rempli, la mairie leur verse une aide au prorata du nombre d’heures travaillées destinée à leur payer le permis de conduire. Une mesure juste qui permet aux jeunes d’acquérir une première expérience professionnelle avant les suivantes qui seront facilitées grâce à l’obtention du fameux papier rose.

NE PAS OUBLIER FRANCE TRAVAIL ET LE CPF

Si le jeune est inscrit en tant que demandeur d’emploi à France Travail, l’organisme peut prendre en charge une partie des frais du permis – jusqu’à 1 200 euros – si le manque de ce document nuit véritablement à la recherche d’emploi du demandeur. À l’inverse, si le candidat est salarié, il accumule des crédits sur son compte personnel de formation. Il peut tout à fait utiliser le montant de ce CPF pour financer son permis.

ET PAR RÉGION ?

Difficile d’être exhaustif tant les aides abondent selon les régions. Et là, tous les Français ne sont pas logés à la même enseigne. En Îlede- France, l’aide prend la forme d’un chèque « aide au permis » allant jusqu’à 1 300 euros (sous conditions). Dans les Hauts-de-France, l’aide atteint 1 350 euros si l’on coche toutes les cases. Quant à la Bretagne, le soutien régional peut atteindre jusqu’à 1 500 euros. Dans d’autres régions, comme la Bourgogne-Franche-Comté par exemple, l’aide est plus restreinte à hauteur de 300 euros. Pour tout savoir sur ces coups de pouce territoriaux, rapprochez-vous de la préfecture !

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