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…ce sens profond de l’idée de société.

Marc Drillech, professionnel de la communication

Demain c’est vendredi. Les palourdes prient et le temps est à la réflexion. Et cette terrible épidémie, dans le sillage de catastrophes environnementales, de tensions sociales et territoriales, remet vraiment en question notre modèle. Au-delà de l’obligation de relocalisation d’activités dites non stratégiques, de la priorité à de nouvelles solidarités, du questionnement sur nos habitudes de consommation, le coronavirus, comme toute épidémie, éclaire l’importance vitale de la coresponsabilité.

Dans la France de l’individualisme, du plaisir de contourner la loi, d’un rapport ambigu au civisme et du « chacun pour soi », nous avons légèrement oublié combien nous étions redevables les uns envers les autres, ce sens profond de l’idée de société.

Le coronavirus rend les individus encore plus dépendants les uns des autres, de leur conscience, de leur respect des règles, de leur sens du devoir, d’un engagement collectif qui convient mieux à d’autres cultures.

Nous sommes interdépendants et cet enseignement de la crise nous interpelle sur nos manières d’être, nos comportements sociaux, ce pourquoi d’autres pays surmontent mieux collectivement la difficulté.

Espérons que du mal naîtra du bien, que notre individualisme s’effacera un peu au profit d’un sens plus élevé du collectif.

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