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Ce constat fait partie de la longue liste des conséquences malheureuses de la crise sanitaire : le marché de l’emploi en général est bouleversé et le marché du premier emploi en particulier l’est encore plus. Si, globalement, le marché de l’emploi des bac +5 a tenu et ne s’est pas effondré, les délais de recherche, eux, s’allongent. Fin 2020, un peu moins d’un·e jeune sur deux n’avait toujours pas trouvé de travail six mois après avoir décroché son diplôme bac +5, contre un·e sur quatre avant la crise. C’est ce que nous apprend un sondage Épisto. Lors du sondage, 54 % des bacs +5 étaient en poste, contre 74 % en 2018, selon l’Apec (Association pour l’emploi des cadres).
Le taux d’embauche en CDI est lui aussi sur le déclin : 50 % aujourd’hui contre 69 % avant la crise. L’une des explications de cette morosité : le manque d’accès aux marchés étrangers. Les manques de débouchés qui en résultent poussent les plus employables des bacs +5 à se rabattre sur la France. Et tout le monde ne peut pas avoir sa part. Syntec conseil, fédération qui a commandé le sondage, encourage les entreprises à continuer à embaucher et demande un maintien des aides à l’embauche jusqu’en juin.