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La chronique de Marc Drillech, directeur de Ionis Group
Entre quotidiens, sites et chaînes infos, je découvre des savants savons et des commentateurs pseudo-visionnaires nous vanter les mérites divins du distanciel comme des marchands vantant leurs produits. Mais nous ne sommes pas les enfants d’algorithmes. Nous sommes faits de sentiments, de pulsions, de sensations, de besoins d’échanges. Nous sommes nés pour échanger, se regarder, s’écouter, pas pour n’attendre que des réponses d’un écran.
Même un cours en amphi peut être étonnant, alors que dire des entrées, des couloirs, des salles de travail ? Que dire des projets, de la vie associative, des amitiés et plus si affinités ?
L’enseignement supérieur n’est pas un « site » sur lequel on transmet des cours qui circuleraient sur des plates-formes en distanciel. C’est une possibilité et même un atout fort dans certaines situations. Mais une université, une école de commerce ou d’ingénieurs, c’est d’abord un lieu de rencontres qui génère des expériences, des initiatives, des projets, des échanges, des vocations, des passions.
Que les marchands et les experts apprennent plus avant de faire rêver de la vie en distanciel. Ainsi, ils ne confondront pas l’utile avec l’essentiel.