Temps de lecture estimé : 2 minutes
Votre bébé a du mal à trouver le sommeil ? Voici quelques méthodes qui pourront sauver vos nuits de parents épuisés et aider l’enfant à s’endormir… comme un bébé !
Le bébé manifeste souvent des signes de fatigue tels que se frotter les yeux, devenir grognon, bailler, pleurer, être moins vigoureux. Attentifs à ces petits messages, nous avons tendance à coucher le petit bout dans la seconde. C’est souvent une erreur, il ou elle ne glissera sans doute pas tout·e seul·e et sans larmes dans le sommeil. Comment faire ?
Le rituel du dodo
Il est important de mettre en place un rituel du coucher. Par exemple : le bain, le pyjama, le repas, la tétée/le biberon (hors du lit), la fermeture des volets, la berceuse, l’extinction de la lumière. Rituel à répéter quotidiennement et toujours dans le même ordre. Il ne doit pas forcément durer. Le but est qu’il apaise le bébé.
Mais attention, une fois l’enfant installé dans son lit, il ne faut plus aucun contact physique avec lui pour l’aider à s’endormir, conseille docteur Alain Benoit dans son livre Les vrais besoins de votre enfant (Albin Michel). « Si l’enfant a besoin du contact physique (tenir la main, prendre le sein, toucher les cheveux…), il ne pourra pas se rendormir sans vous au beau milieu de la nuit », note le pédiatre dans son ouvrage. En revanche, pour qu’il·elle se sente rassuré·e, il est possible de glisser dans son lit un petit doudou avec l’odeur qui lui est familière, celle de sa maman ou de son papa. Un doudou en peluche ou tout simplement un de vos tee-shirts ou débardeurs. Pour aider bébé à régulariser son horloge biologique, il faut le coucher toujours à la même heure à partir de trois-quatre mois.
Le petit train du sommeil
Passés les deux ou trois premiers mois quand bébé peut s’endormir au sein ou dans les bras, il faut veiller à le laisser sommeiller dans son lit afin qu’à son réveil en pleine nuit il ne cherche pas à s’endormir dans les mêmes conditions. D’ailleurs, s’il se réveille, il n’est pas toujours nécessaire de le prendre dans les bras ou de lui donner à manger : il s’agit souvent de réveils entre les cycles de sommeil. Pour se représenter ces cycles, le docteur Alain Benoît invite à s’imaginer un « train du sommeil ». Chaque train représente un cycle et chaque wagon une phase de sommeil. Entre deux cycles, soit l’enfant se réveille, soit il enchaîne sur un autre cycle (un autre train du sommeil). Alors, à partir de deux mois, un bébé s’endort dans une phase de sommeil agité, puis il entre dans une phase de sommeil calme ou lent. Il s’agit de la phase la plus efficace pour activer les hormones de croissance et les défenses immunitaires. Entre six et neuf mois, les cycles s’allongent et commencent à se rythmer. Vers l’âge de deux ans, l’enfant connaît la même structure du sommeil qu’un adulte. Tout l’enjeu est de faire en sorte qu’à chaque fin de cycle, si l’enfant se réveille, il soit capable de se rendormir seul. C’est alors qu’un rituel d’endormissent doit être appliqué. Petit à petit, l’enfant apprendra à s’endormir seul en laissant ses parents profiter de leur soirée en amoureux. Un enjeu sympa…
Anna Guiborat