Les actions à mener l’hiver

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Participer activement à une association ou faire un micro-don… Qu’importe. Tout un chacun est capable d’agir près de chez soi pour aider les personnes fragiles, isolées et exclues.

L’hiver s’installe. S’il s’agit pour nombre d’entre nous d’un moment festif et familial au moment de Noël voire de sports d’hiver, il peut s’agir bien souvent d’une période difficile à vivre pour les personnes plus fragiles. Et les appels à bénévolat se multiplient. Qu’il s’agisse de soutien moral, d’aide matérielle, de prêter main-forte aux collectes ou être directement en intervention sur le terrain, des actions sont possibles pour venir en aide aux plus démunis. Parenthèse vous a ainsi choisi de façon non exhaustive un panel d’associations où tous les types de coups de main sont les bienvenus.

Participer aux maraudes

La fin du mois de novembre et surtout l’arrivée du froid sonnent souvent le renforcement des maraudes des associations qui vont perdurer jusqu’au printemps. Les équipes mobiles de la Croix-Rouge française participent donc à la distribution de couvertures et de nourriture aux personnes sans-abri et veillent également à lutter contre l’isolement de ces personnes. Chaque soir, écoute et réconfort sont les mots d’ordre pour les bénévoles et salariés de l’association. La Croix-Rouge française est ainsi réputée pour ses actions de proximité. Selon le niveau du Plan grand froid, l’association peut être amenée à intensifier ses maraudes pour aider les pouvoirs publics et les autres associations dédiées aux sans-abri. De son côté, l’association Emmaüs Solidarité intervient sur des sujets similaires à la Croix-Rouge : hébergement, accompagnement social et logement d’insertion.

Distribuer des repas chauds voire plus

En plus des maraudes, l’association « La Mie de Pain », entre autres, organise la distribution chaque jour de 550 repas chauds, à Paris notamment, et gère six structures d’hébergement ou d’accueil de jour. Les Restos du Cœur ne sont pas en reste et viennent en aide toute l’année à plus de 4 000 personnes vivant dans la rue pour rechercher un emploi. Le plan d’actions se compose de cinq piliers tous complémentaires et menés à l’échelle nationale : l’hébergement d’urgence, les maraudes, les accueils de jour, les camions pour la distribution de repas chauds et, en mesure exceptionnelle, le Plan grand froid.

Aider à sortir de la précarité et de l’exclusion

En aval de ces associations, l’association « Aurore », elle, nourrit l’objectif de réinsertion sociale et professionnelle de personnes en situation d’exclusion et/ou de précarité. L’association « Aux captifs la libération », moins réputée que d’autres, recherche régulièrement des personnes disponibles pour du bénévolat. L’idée ? Aller à la rencontre des personnes sans-abri. Pour concilier son emploi du temps avec celui de l’association, il est ici question d’intervenir ou de participer une fois par semaine à jour et à heures fixes aux tournées rue ou aux services de permanence. Contre l’exclusion, l’association « Autremonde » a conçu un pôle d’intervention. L’objectif est de construire des relations de confiance avec des personnes isolées, exclues ou en situation de précarité. Dans la même veine, le Secours Populaire a fait de l’exclusion l’un de ses combats prioritaires. Rappelons également que le Secours Populaire fonctionne en majeure partie grâce à la participation active de milliers de bénévoles, qu’il s’agisse d’actions ponctuelles ou de participation sur le moyen et long terme.

Gérer l’urgence et la détresse

En théorie comme en pratique, toutes les associations luttent contre l’exclusion dans l’urgence tout en souhaitant pratiquer des actions qui visent le long terme. Nous voulions cependant mettre la lumière sur l’Armée du Salut : il s’agit par exemple de se battre contre l’exclusion dans l’urgence dans un premier temps en écoutant les personnes en difficulté. L’Ordre de Malte France, elle, est entièrement dédiée à l’accueil et au secours des personnes en situation de détresse et de précarité. Ainsi, les personnels compétents accompagnent et aiguillent les personnes en situation fragile vers un centre d’accueil et d’hébergement d’urgence.

D’autres initiatives solidaires permises grâceaux nouvelles technologies

Pour aller plus loin, certaines associations ou start-up permettent d’allier nouvelles technologies et solidarité. Par exemple, l’association « Entourage » a créé une application gratuite qui permet à chacun d’agir pour entourer les SDF. Depuis 2016, elle rassemble 25 000 utilisateurs. L’application propose des conseils pour franchir le pas et partir à la rencontre des SDF pour leur fournir de l’aide matérielle et du soutien psychologique. En outre, cette application grâce à une option de géolocalisation propose de rejoindre des initiatives dans son quartier. L’application n’est pas la seule du genre à proposer ce type de services. Par exemple, la start-up Fluicity, qui encourage la démocratie de proximité et les actions en faveur de la chose publique, permet également de participer à des initiatives solidaires dans son quartier, sa ville, sa région.

Phénix, enfin est un petit bijou d’entreprise contre le gaspillage. Elle facilite en effet la récupération des invendus des supermarchés à destination des associations caritatives. Dit autrement, Phénix est une sorte de site de rencontres du don alimentaire et met en relation associations et donateurs. Outre sa plateforme pour mettre en relation associations et supermarchés, Phénix fait dans le conseil et dans l’accompagnement. Si cette start-up semble jouer le rôle d’une bouée à la mer, il ne faudrait cependant occulter l’enjeu de développement durable qu’elle soulève : selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), 30 % de la nourriture produite dans le monde est gaspillée chaque année. Ce faisant, nous, les consommateurs finaux, avec l’agriculture, sommes l’un des plus gros gaspilleurs. Plus précisément selon l’agence, un Français jetterait en moyenne 20 kg de nourriture par an, dont 7 kg encore emballés… Pourquoi ne pas donner plutôt que de jeter… Telle est la question !

Geoffroy Framery

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