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Un cri de colère de la part d’un entrepreneur « engagé ».

Johan Walter est certes un entrepreneur, mais sa prise de parole exceptionnelle, son cri du cœur, vient de l’homme en tant que tel, écoresponsable. Nous avons choisi de publier son cri de colère positif tant ses arguments, tranchants, presque violents, expriment une vision de la « grande punition » qui commence à sourdre du cœur même de la société. Selon l’expression consacrée, ses propos n’engagent que lui et non la rédaction. Vos réactions sont les bienvenues. OM
NB : les intertitres sont de la rédaction.

Son autoportrait
J’ai 45 ans, je vis de mes entreprises depuis que j’ai 25 ans. Mon secteur de prédilection est le bien-être et le Web. Je suis autodidacte. Je ne suis pas attiré par la reconnaissance publique, je ne l’ai jamais cherchée, je mène une vie discrète et simple. Vous ne trouverez rien sur moi sur Internet, là où beaucoup font des efforts pour être visibles, je m’efforce de ne pas avoir de présence numérique.

Si j’en suis venu à écrire cette tribune et associer mon nom dans un média, c’est parce que je pense que nous sommes arrivés à un point de non-retour dans notre société. Si nous n’agissons pas ou si quelqu’un ne fait pas entendre une voix, une voie, nous allons vivre dans un monde aseptisé et sans âme.

Je suis apolitique, je me considère comme anarchiste au sens noble du terme, je crois en l’autodiscipline, l’autogestion. Je suis écologiste, certainement pas du parti écologique constitué de socialistes qui ont changé de couleur. L’écologie ne devrait pas être un parti politique, c’est une manière de vivre. Tout ce que je possède en matériel est un ordinateur, un tapis de yoga, une guitare et un sac d’habits (tous noirs).

Je suis végétarien. Depuis l’enfance, je suis concerné par le bien-être animal et la protection des animaux.

Le choix des gouvernements pour combattre la covid-19 a été de recourir à un confinement, pour protéger le système hospitalier et ne pas saturer les hôpitaux. Mais pas pour protéger toute la population – car la majorité des contaminés guérissent naturellement ou sont asymptomatiques –, pour protéger une population à risques.

Nous avons donc été privés de nos libertés et l’économie a été anéantie par la peur.

Celle des dirigeants, affolés par le jugement que l’on pourrait porter sur eux, la peur d’assumer des responsabilités et la peur de supporter la répercussion de l’inaction et du manque d’anticipation.

Non seulement l’on a institué un climat de peur, mais l’espoir même a été supprimé des discours au profit d’un sentiment d’anxiété, alimenté jour après jour. De la manipulation psychologique à l’état pur.

On nous dit que ça va durer, que le virus peut revenir, on ne nous laisse entrevoir aucun espoir d’un retour à la normale. Ce qui est encore plus dramatique psychologiquement car on ne peut se reposer sur un objectif positif pour affronter la période de confinement.

Or toutes ces théories et suppositions plus fumantes les unes que les autres ne reposent sur aucune expérience. Elles ne sont fondées que sur les seules opinions de simples médecins ou d’infectiologues de laboratoire.

Le confinement a été décidé d’un jour à l’autre sans aucune expérience de la gestion d’une telle crise et sans préparation.

Les politiques sont maintenant confrontés au problème du déconfinement. Mais ils ne savent pas mieux le gérer car cette pratique relève du Moyen Âge. Ce n’est en aucun cas une pratique de notre siècle, d’autant moins face à un virus respiratoire non mortel pour la majeure partie de la population. En optant pour le confinement en urgence, sans réfléchir, sous le coup d’un manque d’anticipation, un effet cascade s’est déclenché : effondrement de l’économie, non-traitement du virus – pire, une fuite devant l’épidémie –, impossibilité de sortir du confinement de nouveau par méconnaissance de la situation, ce qui aggrave encore plus la situation économique. Sans compter l’impact psychologique d’un confinement sur la population. En voulant sauver les seniors par leur isolement, on les confronte à la solitude. Solitude qui s’applique aussi à d’autres catégories sociales et qui va marquer psychologiquement.

Vous pensez que les politiques vont vous sauver ? Ils sont le problème, pas la solution !

C’est ce que je reproche à Gretha Thunberg, cette jeune activiste écologiste, qui s’adresse aux politiques, leur demande de prendre des mesures, alors que le pouvoir est entre nos mains. Nous avons la capacité et la possibilité de changer le monde dans lequel on vit en cassant nos habitudes et nos attitudes. Nul besoin des politiques pour y parvenir. Ça vous semble impossible ? Commencez donc par arrêter de fumer, le tabac tue plus que la covid-19, buvez un bon thé plutôt que du soda, on y éprouve tout autant de plaisir, n’appelez plus le médecin pour un simple rhume, alors qu’il va vous prescrire des antibiotiques, faites une inhalation et dormez, je suis sûr que ces trois mesures touchent au moins 95 % de ceux et celles qui me lisent.

Le jeu de la peur c’est le terrorisme

La peur est contagieuse, tout autant que la covid. Le jeu des médias, l’information qu’ils véhiculent, sont orchestrés pour faire peur à la population afin de l’obliger à suivre les décisions des gouvernements.

Mais cette peur va engendrer des séquelles : nous risquons en autres d’aller jusqu’à avoir peur de toucher l’autre. Nous risquons de tomber dans le terrorisme. Car si la courbe ne descend pas et que le pic de l’épidémie n’est pas atteint, c’est la population qui en sera tenue responsable, accusée de ne pas respecter le confinement. On vous fait peur et l’on vous culpabilise. C’est votre faute si on ne s’en sort pas ! Ce moyen bas, pathétique, revient à répercuter sur la population l’incompétence des experts et politiques à gérer cette crise.

Il est répété depuis le début. On nous serine désormais que le seul moyen de sortir de cette crise est un dépistage massif. La preuve : l’Allemagne sort du confinement et a procédé à 500 000 tests par semaine. Mais qu’est-ce qui empêche les autres pays de tester massivement ? Si l’Allemagne le fait, pourquoi les autres pays ne peuvent-ils suivre son exemple ? La technologie existe, puisque l’Allemagne l’a employée !

L’exemple du pays le plus efficace

Un des pays les moins touchés est Taïwan. Nos « experts » de bureau n’ont pas l’expérience de Taïwan qui a connu l’expérience du Sras en 2003, de la fièvre porcine en 2009. Tous les experts qui analysent les chiffres plutôt que de se tourner vers le pays qui a le mieux géré la crise, improvisent des mesures. Aucun de ces experts n’a jamais été confronté à un virus dans sa vie. Ils/elles ne font que calculer des statistiques et multiplier les tests en laboratoire.

Pourquoi ne pas regarder et s’inspirer du pays qui gère le mieux la crise ?

Comme par hasard, Taïwan est exclu de l’OMS par la Chine. Taïwan est allé à l’encontre des recommandations de l’OMS dès le 31 décembre 2019 en fermant ses frontières et en renforçant les contrôles alors que l’OMS préconisait à ce moment de ne pas fermer les frontières avec la Chine… Mais plutôt que de regarder ce que met en place un pays qui gère le mieux la crise, on continue à écouter des experts et une institution comme l’OMS qui n’ont pas su prendre la bonne décision au bon moment. Au passage, une interrogation : l’OMS dispose de budgets de plusieurs milliards par an, mais l’on cherche les moyens de faire fonctionner les hôpitaux. Ne serait-il pas temps de prendre l’argent où il se trouve !

En finir avec l’OMS

La raison de la pandémie ne tient pas dans une théorie du complot mais relève de l’incompétence de nos institutions.

L’Organisation mondiale de la santé n’a pas assuré son rôle de maintien du monde dans de bonnes conditions sanitaires. Cette pandémie est un échec pour l’Organisation. Elle a failli à sa mission et doit en porter la responsabilité.

Dès le moment où l’épidémie s’est étendue en Chine, il fallait fermer les frontières. Option inacceptable, bien sûr, sur le plan diplomatique.

Quand le virus a commencé à se répandre en Italie pendant les vacances de février, tous les voyageurs sont retournés dans leurs pays. L’OMS à aucun moment n’a conseillé la fermeture des frontières. Comme la plupart des gouvernements suivent ses recommandations, aucune mesure de cet ordre n’a été prise. Il s’agissait d’une décision forte à prendre au bon moment, d’une anticipation responsable. Nous en payons le prix par la situation actuelle.

Valses-hésitations

Le confinement n’est pas une solution ni un remède. C’est une décision d’urgence, prise sous le coup de la panique pour limiter la casse. Du curatif, pas du préventif, à l’image du système médical qui guérit les maladies quand elles sont là mais ne préconise pas une hygiène de vie pour éviter de tomber malade.

Reprocher à l’hydroxychloroquine ses effets secondaires, c’est se moquer du monde ! Tous les médicaments du marché provoquent des effets secondaires, la médecine allopathique prescrit des antibiotiques à tours de bras, cause de la détérioration du microbiote.

Les polémiques dans les médias entretiennent la peur. En témoigne l’affaire du port du masque, réputé d’abord « non indispensable ». On se moque volontiers de la pratique de ce port en Asie, alors que les pays d’Asie ne comprennent pas, eux, que l’on ne porte pas de masque. Mais bien sûr, une telle pratique n’est pas conseillée par l’OMS. Une entité qui a démontré son incompétence depuis le début de la crise. Comment est-elle encore crédible ? Finalement, on va probablement vers un port du masque obligatoire. Dans les transports en commun. Mais peut-être pas. Le « plan » du 11 mai le dira…

Autre débat, la distanciation sociale. Un mètre ou un mètre cinquante. Mais une étude préconise 4 à 8 mètres. La distanciation dite sociale va engendrer la fin de l’humanité ! Le propre de l’humain est de se sociabiliser, de se rencontrer. Une société ne peut pas exister sans lien humain, sans faire l’amour, sans pouvoir se réunir, s’embrasser, se tenir. Supprimer ce lien, c’est mourir.

Cette distanciation « sociale » est plus mortelle que la covid-19 !

Géopolitique de la lâcheté ?

On est allé contre nature, on fuit le virus et on n’apprend pas à vivre avec.

Un président qui déclare que nous sommes en guerre, et dans la foulée dit au peuple de rester chez lui, c’est le propre d’un lâche ! On ne fait pas la guerre enfermé chez soi ! À moins qu’il n’ait pas su juger de la situation et que nous ne sommes pas en guerre, comme l’a dit le président allemand Frank-Walter Steinmeier. Une contradiction de plus entre deux pays européens.

L’Europe ne fait preuve d’aucune solidarité ni homogénéité.

Cette crise a révélé la dangerosité de dépendre de la Chine pour la production. Nous n’avons pas choisi la Chine pour son savoir-faire mais par économie de coût, celui de la main-d’œuvre, réputé trop élevé dans des pays comme la France ou la Belgique. Si les gouvernements avaient la volonté de faire revenir la production, il leur suffirait de prendre des mesures moins coercitives de taxations. Par la réduction des cotisations sociales et des avantages fiscaux, la production reviendra localement et créera de l’emploi.

La mondialisation a probablement pris du plomb dans l’aile.

Le confinement est mortel…

Nous allons entrer dans un nouveau monde, mais personne ne sait à l’heure actuelle de quoi il sera fait.

Emprisonner les gens de force pendant des mois, priver de liberté des milliards d’innocents, ne peut pas rester sans conséquence. Vous n’avez pas le droit de me voler ma liberté en me faisant croire que je vais sauver des vies en restant chez moi, alors que vous-même ne savez pas comment résoudre cette crise. Vous avez décidé de confiner quand trois pays, les Pays-Bas, la Suisse et la Suède, ont décidé de ne pas appliquer un confinement strict, voire pas de confinement du tout, pour des chiffres moins alarmants que la France ou la Belgique. Les États-Unis, au terme de deux semaines, commencent à observer une courbe qui redescend alors qu’il nous a fallu plus de 30 jours pour arriver à une phase plateau.

À chaque catastrophe, le mot « héros » revient sur le tas, comme un besoin de trouver des sauveurs. Nous n’avons pas besoin de héros, nous avons besoin de dirigeants honnêtes et sincères. Une utopie, vraiment ?

Au-delà de l’économie, c’est la politique que nous devons réformer car nos dirigeant/es sont les seul/es et uniques responsables de la situation.

Nous avons vécu des attentats qui furent une agression politique de vengeance pour répondre à notre ingérence au Moyen-Orient et non une attaque contre notre mode de vie comme ce fut rabâché. Aujourd’hui, nous vivons une crise sanitaire par la négligence de ces mêmes responsables.

Les politiques n’agissent pas, ne l’ont jamais fait et ne le feront jamais ! Sortez de l’effet Greta Thunberg, n’attendez pas qu’une politique, lâche et corrompue, prenne des décisions pour vous.

Par leur manque d’anticipation, à cause d’une décision hâtive de confinement, nos dirigeants ont réussi à créer beaucoup plus dégâts que le virus lui-même.

Alors ne succombez pas à la peur, reprenez votre destin en main.

CHIFFRES
Le tabac tue 8 millions de personnes par an (source OMS juillet 2019)
La pollution tue 7 millions de personnes par an (source OMS mai 2018)
La grippe tue 650 000 personnes par an (source OMS décembre 2017)
La covid-19 a tué à ce jour 138 008 personnes.

Le mode de vie de notre société est beaucoup plus meurtrier qu’un simple coronavirus. Pourquoi donc confiner en cas de covid et pas pour la grippe ?
Pourquoi ne pas prendre des mesures draconiennes pour interdire le tabac et démanteler cette industrie meurtrière ?
Pourquoi ne pas prendre des mesures pour réduire la pollution ?
Restera à définir l’impact du confinement (stress, dépression, isolement, suicide)

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