Grands-parents : préserver leur autonomie !

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Saviez-vous que parmi les quadras d’aujourd’hui, 13% de femmes et 5% des hommes devraient être centenaire ? Nous vivons de plus en plus vieux. L’âge moyen de la perte d’autonomie est 83 ans.

Comment préserver l’autonomie de nos aïeux ? Il semble que cela se prépare… Retour sur le 9e Débat Autonomie, organisé par l’OCIRP et ses partenaires le 24 janvier 2016 à la Maison de la Radio à Paris.

Compter sur les objets connectés

Bornes d’appel, détecteurs de chutes, détecteur d’incendie ou de gaz reliés à un poste de secours, robots, piluliers connectés… Le développement à grande vitesse des nouvelles technologies fonde un véritable élan d’espoir pour maintenir chez eux nos être chers affaiblis par l’âge. Si certaines technologies sont encore au stage de l’expérimentation, les progrès sont rapides. Et nombre de solutions sont déjà opérationnelles. Pour suivre l’actualité du secteur, rendez-vous sur objetconnecte.net

Anticiper le coût

Le maintien à domicile coûte cher, tout comme le placement dans certaines maisons de repos. La meilleure solution reste pour l’heure d’épargner. Placement, épargne, souscription à une assurance complémentaire…

Aménager sa maison

Maintenir une personne âgée à domicile suppose parfois des aménagements spécifiques. Sécurisation des accès, prévention des chutes, baignoire à porte, monte-escaliers… Des équipements onéreux certes, mais qui permettent à nos aïeux de poursuivre leur vie chez eux malgré la dépendance. Aménager la maison, c’est aussi faciliter la circulation entre les pièces et les meubles, d’autant que les motifs de chutes sont souvent les mêmes : on glisse sur un tapis, on tombe d’un escabeau. Mieux vaut éviter de placer des petits meubles, des plantes ou des sacs dans les lieux de passage. Enfin, il est recommandé de multiplier les points d’appui notamment dans la salle de bain et les escaliers.

Organiser des soins à domicile

Des soins de confort à l’hospitalisation à domicile, un nombre infini de possibilités s’offre à vous aujourd’hui pour maintenir chez elle une personne en perte d’autonomie. Le médecin traitant est le premier interlocuteur qui peut vous guider dans votre orientation. S’il pratique les soins classiques, il orchestre également l’intervention des professionnels de santé amenés à intervenir. Il est donc important que la personne âgée concernée soit en confiance avec cette personne.

Demander les aides financières

L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) finance une partie des coûts essentiels au maintien à domicile. Elle vise les actes essentiels du quotidien à domicile : toilette, alimentation, cuisine, courses, déplacements, ménage, adaptation du logement et stimulation intellectuelle : lecture du journal, discussion. La demande se fait auprès du Conseil Général de son département.

Adhérer à un club pour seniors

La perte d’autonomie implique le risque d’une désocialisation. En maison de retraite ou en structure hospitalière, une personne âgée vit nécessairement au contact d’autres personnes. Seule chez elle, elle fréquente certes les aidants… mais peut aussi s’isoler. Adhérer à un club du troisième âge est une manière de maintenir une vie sociale. La mairie peut proposer une liste des clubs, associations et activités.

Marie Bernard

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