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Dans Célébrades, Bernard Anton nous livre le meilleur du genre poétique japonais par excellence, le haïku. L’auteur a même créé le prix « Mur de l’espoir » pour rendre hommage à la beauté des cet art. Il dévoile, dans ce nouveau recueil, des pensées légères calquées sur le rythme des saisons : l’hiver, sa dureté, sa morosité. Le printemps, le bonheur et le renouveau de la nature. Pour provoquer l’émotion, tel un impressionniste, il recoure à toutes les ressources qu’offre la langue française. De cette nature aérienne et luxuriante, une femme émerge, Brigitte Bardot, à qui il voue une admiration à peine voilée. L’égérie de la cause animale tient une place de choix dans ces vers. Elle est cette grande femme douce à l’image du printemps. Entre la société consumériste et le jardin d’Eden imaginé par Bernard Anton, le contraste est omniprésent et rugueux. Antenne 5G, réchauffement climatique… L’ouvrage dépasse le genre poétique et devient une œuvre engagée.