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Qui ? Actrice majeure du combat pour l’accès à l’eau potable dans les zones les plus sensibles de la planète, l’association humanitaire Solidarités International est présente dans 17 pays. Depuis 1980, l’ONG n’a cessé d’intervenir à travers le monde auprès des populations les plus vulnérables. Alors que la pandémie frappe le monde depuis plus d’un an, l’ONG a voulu rappeler qu’il était aussi urgent d’agir pour l’assainissement et l’accès à l’eau.
Que fait-elle ? Dans son Baromètre de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, publié à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars 2021, Solidarités International explique que face à la crise sanitaire, les messages de sensibilisation aux gestes barrières et notamment au lavage des mains se sont multipliés. Mais ce simple geste de se laver les mains est loin d’être une évidence pour tous. Selon l’ONG, « aujourd’hui, un centre de santé sur deux dans les 47 pays les moins avancés est dépourvu de service d’approvisionnement en eau potable et 1,4 milliard de personnes ne disposent toujours d’aucune installation équipée d’eau et de savon. 2,6 millions de personnes, principalement des enfants, meurent encore chaque année de maladies liées à l’eau insalubre ».
Comment agir ? « Plus que jamais, cette crise sanitaire inédite doit faire prendre conscience à l’opinion publique et aux décideurs internationaux de l’urgence d’agir en faveur de l’accès universel et équitable à l’eau et à l’assainissement en France et à l’international (n° 6 des Objectifs de développement durable 2030) afin de lutter contre les épidémies et d’améliorer la santé publique à travers le monde. » Si rien n’est fait, les populations les plus vulnérables continueront d’être victimes des maladies hydriques tel que le choléra, pourtant évitable et dont de nombreux pays ne souffrent plus, mais aussi des nouvelles épidémies, comme la covid-19… avec retour à l’envoyeur.