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Tous les jours, de nombreuses associations font appel à nous. Mais pourquoi devons-nous leur faire des dons ?

  1. La majorité des Français font des dons réfléchis aux associations. Souvent, le choix de l’organisme découle d’un proche, membre de la famille ou ami, touché par la cause défendue par l’association. Par exemple, la personne ayant perdu sa compagne suite à un cancer serait plus encline à faire un don à une association de recherche médicale. En aidant l’association, vous pouvez aider indirectement votre entourage.

 

  1. Une bonne action, c’est ce que l’on fait de bon cœur. Notre bonté nous pousse (naturellement, la plupart du temps) à aider les autres. Ainsi, on devient plus altruiste. Il y a de multiples manières de faire une bonne action au quotidien et faire un don en fait parti.

 

  1. Vous aurez droit à une déduction d’impôt. Celle-ci est variable selon l’organisme bénéficiaire : pour les dons aux œuvres d’intérêt général, la réduction est de 66 % du montant du don, dans la limite de 20 % du revenu imposable (s’il y a excédent, il est reporté sur les cinq années suivantes). Avec un don de 100 €, la réduction est ainsi de 66 €. Pour les organismes d’aide aux personnes en difficulté, cette réduction passe à 75 %, mais elle est plafonnée à 521 €. Au-delà de cette limite, elle repasse aux conditions précédentes.

 

  1. Vous avez un toit, une famille, un travail, d’autres sont privés de tout cela. Faites un don tout simplement parce qu’ils en ont besoin plus que vous. Il n’est pas toujours obligatoire de faire un don financier : faites un peu de ménage dans vos greniers et vous trouverez vite des affaires et des jouets dont vous n’avez plus besoin. Il vaut mieux les donner à une association que de les laisser prendre la poussière chez vous. En fin de compte, tout le monde s’en sort content.

 

  1. Les contribuables soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune peuvent bénéficier d’une réduction de leur ISF 2016 en cas de dons à certains organismes d’intérêt général à but non lucratif. Cette réduction est égale à 75 % du montant de leurs versements et elle est plafonnée à 50 000 euros. Voici la liste des établissements pour lesquels les dons ouvrent droit à une réduction d’ISF : les établissements de recherche ou d’enseignement supérieur ou d’enseignement artistique publics ou privés, d’intérêt général, à but non lucratif ; les fondations reconnues d’utilité publique ; les entreprises d’insertion et les entreprises de travail temporaire d’insertion ; les associations intermédiaires ; les ateliers et chantiers d’insertion ; les entreprises adaptées ; les groupements d’employeurs qui bénéficient du label GEIQ délivré par le comité national de coordination et d’évaluation des groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification ; l’agence nationale de la recherche ; les fondations universitaires et les fondations partenariales ; les organismes agréés dont le siège est situé dans la Communauté européenne.

 

  1. Si vous êtes entrepreneur, votre entreprise peut faire un don à une association et ainsi obtenir jusqu’à 60 % de crédit d’impôt. Attention : les dons pour mécénat ouvrant droit à crédit d’impôt ne sont pas… fiscalement déductibles ! C’est-à-dire que l’État ne vous fait pas un « double cadeau ». Le crédit d’impôt lié au don est équivalent à une forme de remboursement. L’État considère que la dépense qui y a donné droit (le don), n’est pas déductible du résultat imposable. Elle devra donc être réintégrée dans votre bénéfice fiscal au moment du calcul de votre impôt sur les bénéfices.

 

  1. Faites un don tout simplement pour les années d’expérience d’une association. Si elle existe depuis si longtemps, c’est qu’elle est viable et vous pouvez lui faire confiance. De plus, certaines associations vous détailleront précisément où ira votre argent. Faites des dons en confiance !

 

  1. Chaque don est une vie ! En effet, que ce soit des associations humanitaires, de recherche ou de protection animale, leur but est le même : sauver des vies et les rendre meilleures. En leur faisant un don, vous participer à ces missions.

 

  1. Selon de nombreuses études, donner contribue au bonheur mais il augmenterait même le sentiment de richesse. En effet, faire une bonne action, c’est bon pour le moral. Cela permet d’être fier de ses actes et de garder une très bonne estime de soi-même. C’est normal : si vous faites une bonne action, vous êtes content de vous. Vous pensez que vous avez contribué à rendre meilleure la vie de quelqu’un et vous avez raison !

 

  1. Lorsqu’un enfant est petit, les parents lui apprennent à partager. Cette éducation n’a pas de sens si les parents eux-mêmes ne la suivent pas. En faisant un don, vous pouvez, peut-être, montrer un bon exemple à vos enfants. De plus, comme le disait l’acteur Leonard Nimoy : « Plus on partage, plus on possède. Voilà le miracle ! »
  2. Un don peut servir à plusieurs choses : un local, des fournitures, des équipements, etc. Mais les associations sont actives, et regorgent de bonnes idées. Elles travaillent régulièrement sur de nouveaux projets dont vous pouvez aider la réalisation. En faisant un don, vous les aidez donc à mener à bien ces projets en leur apportant ce qui manque.

 

  1. Soyez généreux tout simplement. N’oubliez pas, une âme peut se dire généreuse lorsqu’elle prend plus de plaisir à donner qu’à recevoir.

 

  1. La roue tourne. Aidez ceux qui sont dans le besoin aujourd’hui et ils vous le rendront bien lors d’un moment difficile de votre vie.

 

  1. Un simple don permet de démultiplier l’efficacité des actions des associations. Cela va leur permettre de réaliser de nombreuses choses telles que financer divers projets ou payer des salariés. En faisant un don, vous aidez au développement des associations, et vous leur apportez donc un soutien indispensable.

 

  1. Chaque année, une dizaine d’associations bénéficient en France de la reconnaissance d’utilité publique. En les aidant, vous vous rendez utile à la société à votre tour. Et qui n’aime pas ce sentiment d’utilité ?

 

  1. Le legs peut faire l’objet d’un acte authentique mais peut également faire l’objet d’un simple écrit (testament olographe). En faisant un legs de vos biens immobiliers à une association, vous laisser une trace de vous dans ce monde et aidez les gens dans le besoin ! Mais attention à ne pas se contenter dans votre testament des formules vagues comme « pour la lutte contre le cancer », « pour la recherche médicale » ou « la défense des animaux » ! Faute de savoir concrètement à qui verser l’argent, le notaire chargé de la succession serait contraint de demander au tribunal de désigner l’association ou la fondation la mieux placée pour le recevoir.

 

  1. La crise a touché tout le monde. Les associations et les fondations n’ont pas été épargnées. Faire un don pourrait être un bon geste de solidarité par temps de crise. In fine, nous sommes tous dans le même bateau.

 

  1. Vous pouvez faire un don tout simplement parce que la cause défendue par l’association ou la fondation vous plaît. Si vous souhaitez connaître davantage l’association de votre choix, vous pouvez aussi devenir bénévole, ainsi vous connaîtrez ses besoins de l’intérieur directement.

 

  1. Pour être plus autonome, dans certaines associations, vous pouvez choisir vous-même un projet qui vous intéresse et le financer. Dans d’autres, vous pouvez aussi organiser une manifestation (courses à pied ou à vélo, brocantes, concerts, etc.) et collecter de l’argent auprès de vos proches ou même des inconnus.

 

  1. Un jour, on vous dira « Merci ! ». C’est peut-être un petit mot, mais il a énormément d’impact sur nous. Chaque personne a besoin que l’on reconnaisse son geste, sans que ce soit pour autant un acte intéressé. Chacun a besoin d’entendre « Merci pour votre aide » ou « Bravo », « C’est très bien ce que tu as fait ».

 

  1. En conclusion, n’oubliez pas ces paroles de Mère Teresa : « À la fin de nos jours, nous ne serons pas jugés par le nombre de diplômes reçus, combien d’argent nous avons accumulé ou combien de réalisations nous avons à notre actif. Nous serons jugés par : « J’avais faim et vous m’avez nourri. J’étais nu et vous m’avez vêtu. J’étais sans abri et vous m’avez recueilli ». »

Anna Ashkova

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