Apprendre au XXIe siècle : vers l’école 2.0 ?

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Le numérique est partout dans nos vies. Sa présence semble aller de soi dans les établissements scolaires. Toutefois, qu’est-ce que le numérique à l’école ? Change-t-il réellement l’acte d’apprendre comme l’acte d’enseigner ?

«Le numérique est un “ fait social total ” tel que l’entend Max Weber. Il occupe une telle place dans le quotidien de l’humanité que plus aucune zone de la vie humaine en société n’est épargnée par le numérique », affirme Bruno Devauchelle, docteur en sciences de l’éducation, enseignant associé à l’Université de Poitiers. À l’école, on continue d’avoir des cours et d’apprendre des leçons, de faire des exercices. Cependant, le numérique n’a pas raté l’école. Contribue-t-il à la transformer ? Est-il vecteur de progrès éducatifs et pédagogiques ?

Qu’est-ce que le numérique ?

Dans les années 50, les travaux de Claude Shannon ont permis de coder l’information sous forme de bits, de 0 et de 1. On parle de numérique quand on est en présence d’un codage binaire. Le numérique a donc trait au monde de l’informatique. Catherine Loisy, maître de conférences en psychologie, membre de l’équipe EducTice – Institut français de l’éducation à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, laboratoire S2HEP (Sciences, Société, Historicité, Éducation et Pratiques), soutient que « l’adjectif “ numérique ” appartient au vocabulaire technique, qu’il correspond à un mode de traitement du signal, et que, dans le même temps, il s’inscrit dans des pratiques sociales ». À première vue, ce sont surtout les pratiques sociales qui semblent intéresser l’école. Dans son article « La pédagogie universitaire numérique : émergence d’une problématique », Catherine Loisy écrit à propos du numérique qu’il « s’entend au sens large, des services aux supports et outils de communication, de gestion et de formation : de l’usage d’un vidéoprojecteur ou du tableau blanc interactif à celui d’une plate-forme de formation, par exemple » (dans La pédagogie universitaire à l’heure du numérique, Editions De Boeck Supérieur). Le numérique désigne un ensemble assez flou de technologies éducatives, autant que des outils et des pratiques, et pas moins que l’architecture interne des ordinateurs. Cédric Fluckiger, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université de Lille, chercheur en didactique de l’informatique et sociologie des usages, affirme cependant que « quand on parle de numérique à l’école, ce n’est pas à la technicité du traitement de l’information que l’on renvoie ».

L’apparition du numérique à l’école

Les étapes du déploiement du numérique à l’école correspondent aux grandes avancées technologiques de l’informatique. En 1966, l’Université française inaugure les premiers départements d’informatique. Au début des années 70, l’informatique fait son apparition dans la société. À la même époque, l’école découvre le numérique. « Dès le début une question se pose : faut-il enseigner l’informatique ou introduire l’informatique dans les disciplines d’enseignement ? », indique Bruno Devauchelle, professeur associé au département IME (Master ingénierie des médias pour l’éducation) et membre du laboratoire TECHNE (Technologies Numériques pour l’Éducation) à l’Université de Poitiers. Cette question n’est toujours pas tranchée. Les années 80 voient la diffusion dans la société civile de l’informatique personnelle ou micro-informatique. En 1985, le Ministère de l’Education nationale et Laurent Fabius, Premier ministre, mettent en place le « Plan informatique pour tous » qui initie 11 millions d’élèves à l’outil numérique. A partir de cette date, le numérique se généralise à l’école.

En 1997, l’Internet révolutionne le rapport à l’écran et l’école se saisit du réseau. Lionel Jospin, Premier ministre, développe le projet d’une société de l’information en mettant en place le PAGSI (Programme d’Action Gouvernementale pour la Société de l’Information) qui favorise le développement de l’Internet sur le territoire. Selon le CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), après l’évolution technologique de l’Internet, une évolution sociale fait que la plupart des familles s’équipent et disposent d’une connexion Internet et de téléphones mobiles à partir de 2002. Cécile Delesalle, psychosociologue indépendante, consultante auprès de l’INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire), fixe un élément méthodologique important : « Pour penser le rapport au numérique, il convient d’être attentif aux contextes territoriaux, aux systèmes de ressources et d’acteurs qui sont différents selon les territoires. Il est crucial pour être précis de ne pas perdre de vue les ancrages ». Entre 2012 et 2015, malgré la « Stratégie numérique globale » de Vincent Peillon, Ministre de l’Education nationale, et le « Plan pour le numérique à l’école » de François Hollande, les choses demeurent en l’état à l’école. Najat Vallaud-Belkacem se donne d’autres priorités que le numérique. Jean-Michel Blanquer tente seulement de faire interdire le portable au collège et préfère prendre en charge la réforme du Baccalauréat. « La politique numérique est en berne ; on observe une sorte de refroidissement général, comme une pause, du moins une stagnation », ajoute Bruno Devauchelle, chargé de mission TICE à l’Université Catholique de Lyon.

Néanmoins, le numérique est à la mode, il est dans toutes les poches comme il est sur toutes les lèvres, y compris celle du Ministère de l’Education nationale. Le Salon EducaTec, dédié au matériel de l’enseignement technique et professionnel, aux sciences et aux technologies, a été mis en place en 1995. Il a longtemps fallu équiper les filières techniques de matériels lourds et de laboratoires (d’où le « Tec »). Depuis la fin des années 90, EducaTice semble avoir pris pour partie la place d’EducaTec. En effet, avec la diffusion du numérique, les TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education) se substituent massivement aux machines et aux ateliers. L’ampleur actuelle du Salon et des innovations proposées montrent que le numérique semble être un défi de taille. « De la maternelle au secondaire, voire au supérieur, tous les indicateurs sont au vert ; le numérique à l’école représente une tendance de fond qui devient un enjeu crucial », constate Ghislaine de Chambine, directrice de pôle chez Weyou Group, directrice du Salon EducaTec – EducaTice – Salon professionnel de l’innovation éducative. « L’informatique pour tous » n’est plus un doux rêve.

Comment apprendre le numérique ?

Pour que l’enseignant puisse tirer le maximum du potentiel technologique de l’outil, il faut qu’il soit formé au numérique. Aujourd’hui, les enseignants sont censés avoir validé le C2I2E (Certificat Informatique et Internet niveau 2 « Enseignant »). Faut-il mettre en place une certification ultra-technique qui inclut codage et programmation ? Faut-il simplement intégrer le numérique à des pratiques éducatives afin de faire apprendre autrement ? Là encore, le débat reste ouvert. « Le C2i2e définit les compétences informatiques et Internet que les enseignants doivent mobiliser dans toutes leurs activités, mais il est parfois perçu comme un référentiel d’évaluation », regrette Catherine Loisy.

Pour les élèves, la question de l’apprentissage du numérique pose le même problème. « Le B2I (Brevet informatique et Internet) demeure un impensé de l’institution scolaire au sens où, selon les instructions officielles, des contenus sont évalués sans que ceux-ci ne fassent l’objet d’un temps d’enseignement spécifique », constate Cédric Fluckiger, membre du laboratoire CIREL (Centre Interuniversitaire de Recherche en Education de Lille). L’école semble évaluer des compétences auxquelles elle ne forme pas, mais qui sont acquises par les pratiques extrascolaires des élèves. Pourtant l’informatique est une science, elle est enseignée à l’université. Deux conceptions de l’informatique s’opposent à l’école : soit l’informatique est une discipline et on fait de l’informatique comme on fait de la philosophie ou de l’EPS ; soit on se sert du numérique au sein des autres disciplines, mais on n’enseigne pas l’informatique en tant que telle. Cédric Fluckiger se déclare « favorable à une augmentation générale du niveau de culture et de contrôle concernant l’informatique ». Il reste difficile d’introduire une nouvelle discipline dans le cursus actuel de l’Education nationale. L’histoire des disciplines évolue. Par exemple, on n’enseigne plus la rhétorique. Pour créer une nouvelle discipline comme l’informatique, il faut y trouver une certaine unité, créer des postes, ouvrir un concours, aménager les emplois du temps des élèves. « Pour faire de l’informatique une discipline à part entière, il faudrait penser une didactique “ curriculaire ”, c’est-à-dire une certaine progressivité de l’enseignement et mettre en place des éléments d’ “ évaluabilité ” », explique Cédric Fluckiger.

Le numérique, nouvelle médiation de l’apprentissage

« Pour penser le numérique à l’école, il faut distinguer entre l’acte d’apprendre et l’environnement organisationnel de l’acte d’apprendre », explique Bruno Devauchelle, auteur de Multimédiatiser l’école ? (Hachette Education, 2015, 3ème édition). L’ensemble des instruments numériques a changé l’organisation du travail : cahier de texte et carnet de liaison numériques, bulletin scolaire en ligne, échanges facilités avec la vie scolaire grâce à l’ENT (Environnement Numérique de Travail). Le numérique reste malgré tout à la marge et autour de l’acte pédagogique. Il fait partie du décor, mais n’est pas au cœur de l’enseignement. « Le numérique permet à l’enseignant de se libérer de certaines tâches pour renforcer une relation pédagogique directe avec les élèves », indique Bruno Devauchelle. Ghislaine de Chambine affirme quant à elle que « grâce au numérique, le rôle du professeur n’est pas du tout mis de côté, mais que l’enseignant peut au contraire se recentrer sur le cœur de son métier : apprendre à sélectionner, lire et comprendre l’information ». Cet outil ne se substitue pas à l’enseignement en classe. « L’interaction en “ présentiel ” (surtout pour les jeunes élèves) reste l’élément fondamental de l’enseignement », précise Catherine Loisy. L’écran ne remplace donc pas le professeur. Selon Cécile Delesalle, « le numérique ne se substitue pas à la personne physique. Le jeune valorise encore un adulte référent ou une personne ressource. La recherche d’information s’appuie souvent sur une personne de confiance. Le numérique, paradoxalement, favorise la relation interpersonnelle ».

Faisons néanmoins l’expérience de pensée suivante. Ça y est, nous sommes effectivement arrivés à l’ère du numérique parfaitement maîtrisé par tous et facile d’accès. On peut par conséquent imaginer se passer de l’école en tant que lieu d’apprentissage, même si on ne saurait se passer de l’école comme institution. Le lieu « école » perdrait alors de sa prééminence quant à l’accès au savoir. La relation maître-élève serait renforcée par l’outil numérique, mais l’existence d’un établissement d’enseignement deviendrait secondaire. En aucun cas le professeur ne perdrait sa place au profit du numérique seul, car, « avec le numérique, il y a toujours quelqu’un qui crée les ressources et les situations. Et dans les situations de classe inversée, c’est l’enseignant qui vient à la maison », selon Catherine Loisy. Et Bruno Devauchelle d’avoir cette formule : « L’école doit préparer l’élève à se passer de l’école ». En apprenant aux élèves à profiter et à faire bon usage des environnements riches qu’ils ont, l’école libère l’élève du joug de l’apprentissage scolaire dans un établissement. Pour qu’un élève ait un usage réglé et intelligent du numérique, « l’enseignant doit lui faire confiance en lui montrant que la liberté fonctionne avec la responsabilité », préconise Catherine Loisy. « Au-delà de l’outil (tablette ou mobile), l’important est de faire du numérique un usage pertinent qui favorise l’autonomie des élèves et qui mette en place un apprentissage individualisé et des méthodes différenciées », explique Ghislaine de Chambine.

Selon le CREDOC, les enfants et les adolescents sont bien équipés en matière de téléphonie mobile. « Avoir un Smartphone ne veut pas dire nécessairement bien l’utiliser ni naviguer intelligemment. De plus, les jeunes n’ont pas forcément d’abonnement illimité et le téléphone peut tomber en panne, être saturé ou volé », indique Cécile Delesalle. Dans les foyers, il y a de moins en moins d’ordinateurs et de plus en plus de terminaux mobiles. L’ordinateur familial est souvent dédié au loisir. Autrement dit, comment préparer un exposé, faire des recherches sur une école ou remplir Parcoursup (Plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur) quand on ne dispose que du petit écran du téléphone ? Dans certains cas, l’écran n’est plus une médiation pour apprendre, mais il fait écran à l’apprentissage lui-même.

L’innovation professorale avec ou sans le numérique

Le professorat est un art, non une science. Toute sa carrière, le professeur ne fait qu’expérimenter de nouvelles manières de faire pour rester au plus près de ses élèves et continuer par là à les élever. Catherine Loisy insiste sur le fait que « le numérique n’est pas une fin en soi, mais un élément de contexte qui permet aux enseignants de faire autrement en fonction des contraintes et des attentes sociétales, parentales, éducatives et politiques ». Grâce au numérique, les enseignants peuvent facilement échanger et partager des ressources, constituer des bases de données de cours et d’exercices. « Les enseignants français ne sont pas toujours réputés pour travailler de manière collective ou collaborative. Avec les formes de partage à géométrie variable offertes par le numérique, les échanges à propos des ressources et des pratiques sont bien plus nombreux et permettent de mettre en place de nouvelles pratiques pédagogiques », explique Catherine Loisy. Tous ces échanges ne produisent pas une homogénéisation des pratiques pédagogiques. Le numérique permet plutôt de diversifier les pratiques. « Il est rare que l’enseignant reprenne une ressource telle quelle. En général, il l’enrichit et la transforme pour la mettre ‘‘à sa main’’ ». Dans chaque discipline, les enseignants peuvent trouver des usages pertinents du numérique. En mathématiques, on apprend à manier le tableur-grapheur. En arts plastiques, on apprend la retouche d’image et le maniement du calque. En chimie, on modélise telle expérimentation.

En fonction de sa pratique centrale, tout enseignant peut inventer des types d’usages du numérique. « Avec le numérique, nous sommes tous condamnés à devenir inventifs », sourit Ghislaine de Chambine, directrice du Salon EducaTec – EducaTice. Le numérique permet d’apprendre dans la classe et à distance. « Le numérique engendre de nouvelles pratiques sociales, instaure une rupture dans une continuité apparente d’usages et d’habitudes, à condition que les utilisateurs y trouvent du sens », précise Catherine Loisy. Dans la trajectoire de développement des enseignants, le numérique n’est utile que s’il entre dans des pratiques. Au-delà de la maîtrise technique de l’outil, « l’enseignant ne recourt au numérique que s’il y trouve du sens par rapport aux apprentissages ».

Bruno Devauchelle insiste sur l’art et la manière d’être enseignant : « Le professeur innovant est souvent tout seul à faire ce qu’il fait. Il doit rendre des comptes et le grand écart par rapport à la norme ou aux habitudes est mal perçu par l’administration et les parents. Par ailleurs, ses pratiques innovantes lui correspondent tellement et sont si particulières qu’on ne peut pas les transférer ni en faire un modèle pour les autres enseignants. Les très fortes capacités d’inventivité des enseignants sont intuitu personae ». C’est pourquoi, en matière de numérique, les innovations sont souvent personnelles et en restent au stade de l’expérimentation individuelle. D’un côté, l’institution (et les marchands) semble(nt) encourager l’usage du numérique à l’école en y mettant des moyens colossaux. D’un autre côté, la même institution regarde souvent d’un mauvais œil les enseignants qui mettent en place des pratiques nouvelles. « On observe un clivage entre les pratiques numériques personnelles professionnelles des enseignants et ce qu’ils mettent en place en classe. L’enseignant, comme d’autres professionnels de l’éducation ou de la culture, est soumis à une sorte d’injonction paradoxale de l’institution : son utilisation de Facebook ou Twitter dans sa pédagogie est encore peu légitimée », regrette Cécile Delesalle.

Le numérique, panacée contre la crise de l’école ?

Contre Michel Serres qui soutient que nous avons perdu la tête en perdant la mémoire pour la transférer à des disques durs, Bruno Devauchelle voit dans le déplacement du travail de mémoire quelque chose de l’ordre d’une chance à saisir. Avant de pouvoir déléguer une partie de notre mémoire à l’ordinateur, nous devions avoir une « mémoire des faits », réciter par cœur Racine et retenir les dates en histoire. Avec l’externalisation d’une partie de notre mémoire, on peut davantage développer la « mémoire de la complexité des faits ». Les instruments nouveaux impliquent des stratégies mentales nouvelles. « Les modifications des processus cognitifs entraînent des habiletés mentales nouvelles », indique Bruno Devauchelle, auteur de Eduquer avec le numérique (ESF Editions, 2017). Libéré en quelque sorte de la « mémoire des faits », l’esprit pourrait être plus disponible pour la compréhension, l’analyse et l’interprétation. Toutefois, « avec le numérique, la question de l’appropriation et de l’évaluation de l’information reste entière », ajoute Cécile Delesalle. Il faudrait impliquer davantage les jeunes et les rendre plus actifs dans leur rapport à la connaissance, au savoir et à l’information.

« Aujourd’hui, le numérique à l’école est présenté, notamment par le Ministère de l’Education nationale, comme une source d’innovation et de progrès pédagogiques qui viendra modifier et moderniser l’ensemble des pratiques pédagogiques. Cette confiance dans le numérique participe en réalité d’une très vieille illusion », soutient Cédric Fluckiger. Les décideurs et les marchands sont animés par une logique déterministe. Il est prétendument nécessaire que la technologie, en l’occurrence le numérique, produise un renouveau pédagogique. Mais, les enseignants créateurs et innovateurs n’ont pas attendu le numérique. Ce sont les individus qui font des choses formidables en matière de pédagogie, pas les technologies. Cédric Fluckiger assure que « l’éloge du numérique pour lui-même considère le problème à l’envers. La technologie est rarement le moteur en ce qui regarde les innovations pédagogiques. Ce sont les enseignants motivés et inventifs qui créent des outils pédagogiques locaux. Le déterminisme est un piège ». En 1986, Larry Cuban dans Teachers and Machines : The Classroom Use of Technology Since 1920 a montré que la vie des technologies était animée par un cycle d’illusion et de désillusion, et que ce cycle était particulièrement visible dans le domaine des technologies éducatives. Le numérique n’échappe pas à la règle. « Le numérique n’est pas un levier pour changer l’école. L’école n’ira pas mieux avec la généralisation du numérique. Autrement dit, contrairement au discours officiel et majoritaire, le numérique n’occasionne pas une révolution du point de vue de l’apprentissage », conclut Cédric Fluckiger. Bruno Devauchelle termine en soutenant que « pédagogiquement, le numérique ne se substitue à rien ».

Il est fort à parier que le numérique à l’école serve d’autres intérêts que ceux de l’école. On peut douter que le numérique à lui seul, comme sous l’effet d’un déterminisme absolu, résolve tous les problèmes de l’école.

Joseph Capet

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