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Dans un contexte de diminution des aides publiques et de demande croissante de services sanitaires et sociaux, les associations explorent divers moyens de financements comme la donation et le legs en toute transparence bien sûr.

La période hivernale reste la plus importante pour les acteurs de l’économie sociale. Environ 43 % des dons sont faits sur les trois derniers mois de l’année. Pour les petites comme pour les grandes fondations d’utilité publique, l’enjeu est de taille. Elles ont besoin de vous et de vos dons afin de mettre en place leurs programmes d’intérêt général. La France n’est pas mauvaise élève, avec 51 % de dons, mais reste derrière son voisin l’Allemagne dont la population fait des dons à hauteur de 56 % par an. Cependant les études montrent que la générosité des français est portée par des donateurs fidèles qui augmentent petit à petit le montant de leur don et par là-même, compensent le faible renouvellement de nouveaux donateurs (voir encadré ci-contre).
Pourtant les associations et fondations sont toujours à la recherche de nouveaux donateurs ou légataires ( voir pages 44 et 46) à chaque instant. Bien sur, les français ne sont pas fous. S’ils sont plus généreux au dernier trimestre, c’est que l’argument fiscal entre en jeu. Même si les associations ne font pas de publicité particulière la déduction d’impôt est particulièrement présente dans l’esprit des donateurs.

Les fondations n’ont rien à cacher

D’ailleurs les fondations et associations affichent clairement sur leurs sites internet que leur but est de lancer des recherches scientifiques qui permettront d’augmenter la connaissance jusqu’au développement d’une nouvelle technologie ou d’un nouveau produit. La fondation ARC pour la Recherche sur le cancer détaille sur son site www.fondation-arc.org, le volet financement : « Une partie des ressources de la recherche sur le cancer a pour origines des fonds privés (dons, legs et assurances-vie). Elles sont allouées sur des appels à projets par des organismes associatifs et des fondations comme la Fondation ARC pour la recheche sur le cancer ou la ligue nationale contre le cancer. La Fondation ARC y consacre chaque année plus de 30 millions d’euros. » Dans un tout autre domaine la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme a besoin de dons pour son Think tank ou laboratoire d’idées innovantes pour la transition écologique, son Do thank ou laboratoire d’initiatives porteuses d’avenir ainsi qu’une mobilisation citoyenne pour faire évoluer les comportements et s’approprier la transition écologique.
La Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie, FFRE, donne quant à elle les chiffres de la répartition de ses ressources en 2013. Il est noté que les dons et les legs sur l’année sont d’un montant de 188 377€. La FFRE soutient la recherche en faisant des appels à projets en début d’année. Un montant de 10 000 à 160 000€ a été décerné aux projets qui auront été jugé multidisciplinaire, en adéquation avec l’appel d’offres, qui fait appel à des qualités scientifiques de l’équipe porteur du projet. En 2014, sept projets de recherche ont été financés. Emmanuelle Allonneau-Roberti, directrice de la FFRE, explique « la fondation entière dépend des dons, des legs et des partenariats extérieurs, il n’est jamais trop tard pour donner, 500 000 personnes sont affectées par cette maladie en France et personne n’en parle ». Rien n’est caché dans ces systèmes qui tentent à tout prix de diversifier leurs ressources. Alors pourquoi continuer à avoir peur ? n

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