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Baisse de rendement des monosupports, crise financière redoutée suite au Brexit : et si on tentait le placement sur un contrat d’assurance-vie multisupport ? Petite explication.
Les avantages des contrats multisupports
Un contrat d’assurance-vie multisupport permet au souscripteur de répartir son épargne entre différents supports plus ou moins risqués comprenant à la fois des fonds en unités de compte telles que des actions de SICAV, des parts de FCP, de SCPI ou d’OPCI. Il peut aussi contenir un ou plusieurs fonds en euros sur des obligations, des emprunts d’États, ou des bons du Trésor. Le capital net de frais est garanti par l’assureur. Les intérêts perçus chaque année sont définitivement acquis. D’autre part, les fonds en euros des contrats multisupports sont généralement les plus rémunérateurs du marché. De plus en plus d’assurances-vie multisupport proposent de choisir entre plusieurs fonds en euros, ce qui permet de placer l’épargne sur le plus performant et de profiter ainsi au mieux des opportunités du marché.
Idéal pour répartir les investissements
Notez que le choix d’une assurance-vie multisupport ne contraint en aucun cas à investir dans des unités de compte : il le permet. Il est donc particulièrement judicieux d’opter pour un contrat multisupport, même dans le cas où le souscrivant ne souhaite pas opter pour des unités de compte. Cette option s’adapte à tous les profils d’épargnants, avec ou sans compétence financière. Un épargnant confirmé pourra piloter lui-même ses investissements en gestion directe. Le néophyte pourra se contenter d’effectuer des versements, tandis que la gestion de ses fonds sera prise en charge par son assureur.
Comment passer du monosupport au multisupport ?
Même si vous êtes détenteur d’un contrat monosupport et n’avez donc pas accès aux unités de compte, il est désormais possible de transformer ce produit en contrat multisupport auprès du même assureur, sans subir la perte de la précieuse antériorité fiscale. Le transfert dit « Fourgous », introduit par la loi en 2005, offre effectivement cette option, à la condition expresse de transférer l›intégralité de l›ancien contrat et d’investir au moins 20 % du capital dans des unités de compte.
Le transfert est susceptible d’entraîner la facturation de frais, lesquels pourront cependant être plus que compensés par la rentabilité accrue de votre nouveau contrat d’assurance-vie.
Marie BERNARD