Temps de lecture estimé : 2 minutes
Le 22 mai aura lieu la journée internationale de la biodiversité. Un sujet qui préoccupe de plus en plus de jeunes. Mais comment peuvent-ils aider la planète ?
Depuis le mois de mars, en France et dans de nombreux pays, des dizaines de milliers de jeunes, inspirés par «Friday for future» (mouvement européen contre le changement climatique), font la grève tous les vendredis pour que la lutte contre le dérèglement climatique devienne une priorité politique. Le 15 mars, ils étaient d’ailleurs très nombreux à répondre à l’appel mondial de l’adolescente suédoise Greta Thunberg, nouveau visage d’une jeunesse écolo engagée. Selon les chiffres de la préfecture de Paris, ils étaient en effet près de 30 000 à défiler dans les rues de la capitale. « Sans pétrole, la fête est plus folle ? », « Si le climat était une banque, on l’aurait déjà sauvé », « Prenez vos responsabilités, pas notre avenir », pouvait-on lire sur leurs pancartes. Mais ne serait-il pas trop tard pour changer les choses ?
Si le climat était une banque, on l’aurait déjà sauvé.
Privilégier les actions collectives !
« Si certains dégâts, comme le réchauffement climatique et le début de l’effondrement de la biodiversité, sont actés et irréversibles, il n’est pas trop tard pour les limiter », estime Loïs Mallet, président de REDEDD (Réseau français des étudiants pour le développement durable). Il encourage donc les jeunes à « s’organiser collectivement pour mettre la pression sur ceux qui ont le pouvoir ». Si Loïs Mallet encourage à tendre vers zéro déchet ou encore vers des plus petites consommations, il estime que ces actions individuelles ne seront jamais suffisantes. Selon lui, « il ne faut pas hésiter à intégrer des associations pour les jeunes et prendre part à des actions collectives ». Il invite aussi les jeunes à la grande mobilisation mondiale de la jeunesse pour le climat qui aura lieu le 24 mai.
Côté association, votre ado peut rejoindre WWF France qui propose par exemple aux jeunes âgés de moins de 18 ans d’agir pour la protection de l’environnement en l’aidant à relayer ses campagnes et ses pétitions auprès de leurs amis et famille ou en parlant tout simplement de ses missions autour d’eux. Une fois qu’ils seront majeurs, ils pourront agir sur le terrain en nettoyant des sites ou participant à des chantiers nature. Sachez que votre enfant pourra aussi réaliser ces missions à l’étranger grâce à l’association Concordia. Animer un orphelinat en Russie, donner des cours d’anglais au Kenya, nettoyer une plage polluée au Canada… Tous ces chantiers sont ouverts dès l’âge de 15 ans ! Cette expérience bien plus valorisante qu’une colonie de vacances sera pour votre ado un bon moyen de perfectionner son anglais (la langue pratiquée sur les chantiers) et de développer des compétences à valoriser sur son CV. Le coût d’un tel séjour est d’ailleurs plus accessible que celui d’une colo (460€ pour un chantier en France, 260€ à l’étranger). Études et chantiers propose aussi chaque année aux 400-600 bénévoles de partir en chantier dans 80 pays. Les jeunes peuvent redonner vie à des vélos dans une recyclerie, entretenir les espaces verts de Paris ou encore restaurer une forteresse dans l’Allier. Le prix de participation à un chantier en France est de 135€, de 150€ en Europe et de 188€ dans les pays autres pays.
Anna Ashkova