8 idées pour défiscaliser !  

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Les redevables de l’IFI ne sont pas les seuls intéressés par les réductions d’impôts. Le droit propose de nombreuses niches fiscales qui profitent à tous ceux et celles qui paient des impôts, quel que soit le montant.

1 – Investir dans le neuf en Pinel

La loi Pinel octroie une réduction de l’impôt sur le revenu en investissement dans un logement locatif neuf. La défiscalisation correspond à 12, 18 ou 21 % du prix d’achat du bien en fonction de la durée de location choisie. Cette durée sera de 6, 9 ou 12 ans. Les biens doivent être achetés neufs. Pour être éligible, ils doivent se situer dans une zone géographique « tendue » et être loués sous condition de ressource et à loyer plafonné.

2 – Loi Malraux, un dispositif ultra-efficace

Le dispositif Malraux ouvre droit à une réduction de l’impôt sur le revenu pour les propriétaires investissant dans des zones bien spécifiques : les secteurs sauvegardés, les Quartier anciens dégradés (QAD) et les quartiers dégradés. Le montant de la réduction accordée dépend du prix des travaux de restauration. Il est de 30 % pour les bâtiments situés dans un Site patrimonial remarquable (SPR) avec plan de sauvegarde, 22 % pour les autres. Le plafond de défiscalisation est de 400 000 euros sur une période de 4 ans.

3 – Censi-Bouvard : l’achat en résidence de services

La loi Censi-Bouvard ouvre droit à une défiscalisation pour l’achat d’un logement neuf en résidence étudiante, résidences seniors, résidence de tourisme ou Ehpad. Elle ouvre droit à une réduction d’impôts jusqu’à 11 % du prix de revient HT du bien. La somme maximale sera de
33 000 euros d’impôts sur 9 ans.

4 – Investir et défiscaliser dans l’ancien avec la Loi Denormandie

La loi Denormandie a pour vocation d’aider à la revalorisation des centres de villes secondaires. Elle concerne les investissements dans l’immobilier ancien. L’investissement locatif en loi Denormandie ouvre droit à une réduction de l’impôt sur le revenu jusqu’à 21 % du coût d’acquisition du bien dans les mêmes conditions d’étalement que pour la loi Pinel. Les logements éligibles à ce dispositif sont des biens anciens qui font l’objet de travaux de rénovation. Ils doivent se situer dans une ville mentionnée par décret. Le coût des travaux sera au moins égal à 25 % du prix de revient du logement. Le propriétaire s’engage à louer son bien rénové au titre de la résidence principale pour une période d’au moins 6 ans, pour un loyer inférieur au maximum autorisé par l’État.

5 – Les SCPI de défiscalisation

Certaines SCPI ont pour objectif d’investir dans des logements éligibles à l’une des lois de défiscalisation immobilière en vigueur. Les investisseurs bénéficient alors des mêmes avantages fiscaux que les détenteurs des biens en direct, à proportion de leur quote-part.

6 – Générer du déficit foncier

Un propriétaire immobilier dont les charges sont plus élevées que les revenus locatifs perçus crée un déficit foncier. Dans ce cas, le montant inscrit dans la case des revenus fonciers sur sa feuille d’imposition devient négatif. Ce chiffre réduit la base imposable et donc le montant de l’impôt. Les charges déductibles sont liées à l’amélioration ou à la réparation du logement, ainsi qu’aux dépenses engagées pour mettre le bien en location : diagnostics, travaux, assurances, frais de gestion locative, intérêt d’emprunt… Le déficit annuel est limité à 10700 euros, le reliquat sera reporté sur les années suivantes.

7 – Le démembrement de propriété

L’achat d’un bien en nue-propriété consiste à acheter les murs d’un logement et laisser le droit d’usage à un tiers, l’usufruitier. Le bien acquis en nue-propriété n’est pas taxable dans le patrimoine du nu-propriétaire, il l’est en revanche dans celui de l’usufruitier.

8 – Acheter un monument historique

Pour encourager les investisseurs à financer la remise en état des bâtiments inscrits à l’inventaire des monuments historiques, l’État a élaboré une loi de défiscalisation. Les propriétaires vont déduire l’intégralité des travaux de restauration et des dépenses liées à condition d’ouvrir le lieu au public au moins 50 jours par an. Si tel n’est pas le cas, la déduction maximale est de 200 000 euros.

Autre point d’intérêt pour l’investisseur : un monument historique se transmet aux héritiers sans droits de succession, qu’ils fassent ou non partie de la famille.

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