La Fondation des Amis de l’Atelier : une lutte pour l’inclusion et l’insertion des personnes en situation de handicap

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Depuis 50 ans, la Fondation des Amis de l’Atelier, reconnue d’utilité publique, accompagne 2700 enfants et adultes en situation de handicap mental, psychique, ou autisme dans ses 66 établissements et services. Elle s’engage à leur proposer des réponses personnalisées tout au long de leur parcours de vie et favorise aussi l’épanouissement et l’autonomie des personnes, dans le respect de leurs liens familiaux, de leur identité, et de leurs projets. L’une des missions de la Fondation est de développer le lien social et l’inclusion des personnes en situation de handicap. Mais quel regard les Français portent-ils sur l’inclusion et l’insertion de ces personnes ? Selon l’enquête Ipsos réalisée pour la Fondation des Amis de l’Atelier, seul un Français sur dix considère que la société française laisse pleinement leur place aux personnes en situation de handicap. En revanche, deux tiers des sondés estiment que la société ne favorise pas l’intégration de ces personnes. En détail, si les sondés estiment que les personnes en situation de handicap mental devraient avoir accès aux vacances (97 %), à la culture (96 %), à des activités physiques et sportives (96 %), aux transports en commun (94 %) et au travail (92 %), ils restent assez sceptiques sur leur accès au vote (56 %) et à la parentalité (48 %). Le même avis est porté sur le handicap psychique. 97 % du grand public considèrent que les personnes ayant des maladies psychiques doivent avoir accès à des activités artistiques ou manuelles, à la culture (96 %), ou au travail (91 %). Néanmoins, 42 % d’entre eux sont défavorables à ce qu’ils aient accès à la parentalité.

Deux questions à Ghyslaine Wanwanscappel, Directrice Générale de la Fondation des Amis de l’Atelier

Quel regard portez-vous sur l’évolution des handicaps mental et psychique ?

Si le handicap mental semble reconnu par notre société, le handicap psychique, dit « invisible », reste encore tabou car tout un chacun peut être concerné. Depuis quelques années, de nombreuses mesures ont été prises pour permettre aux personnes en situation de handicap mental ou psychique d’accéder, par exemple, à l’emploi. La notion de handicap en entreprise fait aujourd’hui partie pleinement de la législation mais l’acceptation et l’intégration restent un réel besoin pour que l’on puisse parler de société inclusive.

Quels sont pour vous les leviers à activer pour que l’on puisse parler d’une société française inclusive ?

La société n’est pas plus inclusive qu’auparavant. Il y a notamment des freins financiers et une complexité dans la mise en œuvre de la législation dans la sphère professionnelle. Pour être dans l’inclusion, il faudrait recruter une personne pour ses compétences et non par discrimination positive. L’information et la formation à ces types de handicap pourraient s’avérer des solutions concrètes pour que l’insertion se transforme en inclusion.

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