Un enfant par la main : la magie du parrainage

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Créée il y a 27 ans à l’initiative d’un de ses partenaires américains, ChildFund Alliance, l’association Un enfant par la main intervient dans 15 pays. « Nos pays phares sont Haïti, Madagascar, le Sénégal, l’Ethiopie, l’Inde, le Vietnam et le Cambodge », explique Florence Provendier, directrice de l’association. Et d’ajouter : « Notre mission principale est de permettre à un maximum d’enfants de devenir des adultes autonomes et responsables. À travers le parrainage, on aide non seulement un enfant mais aussi sa famille et le lieu où il habite. Grâce à ces enfants, 50 000 personnes bénéficient de tous les projets que nous mettons en place. Nous évaluons les besoins des régions où nous intervenons et actionnons, avec l’aide des partenaires locaux, les leviers nécessaires pour que l’enfant puisse accéder à ses droits fondamentaux : éducation, nutrition, santé, eau et activités génératrices de revenus. Pour aider ces territoires, on procède à la collecte de financement via le parrainage mais aussi les dons ». Les parrains peuvent donc suivre l’évolution de l’enfant mais aussi de l’environnement qui l’entoure. L’association compte 10 000 parrains et 10 500 enfants parrainés.

Trois questions à Amalia Brion, maman d’Emma, huit ans, toutes deux marraines depuis deux ans

Comment avez-vous eu l’idée de parrainer des enfants ?

On a fait un voyage au Maroc où on a vu des enfants marcher des heures pour arriver à l’école. Ma fille m’a demandé comment on pouvait les aider ? Je lui ai parlé du parrainage et on a trouvé l’association Un enfant par la main, qui répondait à nos besoins. Emma voulait écrire aux enfants, les connaître, leur envoyer des objets. On a parrainé trois filles : Srey Neth, huit ans et demi, au Cambodge ; Han, six ans, et Hoaï, sept ans et demi, du même village au Vietnam (Muong).

Pourquoi est-important pour vous de réaliser ce projet avec votre fille ?

Grâce à ce projet, elle développe son sens de l’altruisme et de solidarité.

Vous avez récemment fait un voyage avec votre fille pour voir vos filleules. Quels souvenirs gardez-vous de ce voyage ?

Emma a rencontré les filles, joué avec elles, dessiné et fait de la moto. C’était magnifique de voir que même si elles ne parlent pas la même langue, elles ont réussi à communiquer. On a amené des livres et des cartables avec les fournitures scolaires aux filles. Via ce programme des liens se créent entre les enfants mais aussi entre les parents. En plus, au Cambodge, et on a visité une bibliothèque financée par l’association et visité une école qui a désormais de l’eau potable et des toilettes. J’ai pris conscience que je réalisais des actions qui s’inscrivaient dans le temps.

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