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L’incertitude concernant nos retraites n’a jamais été aussi forte. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) vient d’annoncer que le système n’atteindrait pas l’équilibre avant… 2040 ! C’est à quelques mois près la date à laquelle les quadras d’aujourd’hui quitteront la vie active. Et si ce chiffre était encore surestimé ? Et si finalement les caisses étaient vides ? Quelle que soit la situation en 2040, les solutions existent pour éviter une perte de revenus. Notre sélection.
40 ans : la période idéale pour penser sa retraite !
Être quadra en 2017 c’est avoir devant soi un quart de siècle de vie active. Et ces années qui restent à vivre sont souvent celles où la capacité financière est maximale. La capacité d’emprunt et de crédibilité auprès des banques est optimale, on a quelques années d’épargne derrière soi… peut-être même a-t-on déjà hérité de ses parents. Si l’on a les fonds pour investir, reste à faire les bons choix.
Placer dans l’immobilier
Prêt à taux zéro, taux d’intérêt historiquement bas… Le placement dans la pierre reste le plus prisé des Français. Une bonne manière d’associer optimisation fiscale et sécurité de placement. Acheter un studio dans une grande ville est judicieux pour des parents. D’abord amorti en locatif, puis mis à disposition d’un ou plusieurs enfants étudiants, pour enfin être revendu, remis en locatif ou utilisé comme pied-à-terre personnel. Le studio a trois vies !
Souscrire à un contrat d’assurance vie
Le CAV permet d’épargner tout en préparant la transmission d’un patrimoine, mais aussi en vue de la constitution d’une rente viagère différée. Dans ce dernier cas, elle est idéale pour constituer un complément de retraite. La fiscalité est alors particulièrement avantageuse : la rente est partiellement exonérée d’impôts sur le revenu et de prélèvements sociaux et fiscaux. Pour certains produits, la rente peut être souscrite avec un capital décès.
Quel complément de retraite puis-je prévoir ?
Simulation réalisée à partir du produit Carac Avenir.
Profil de la simulation. Annabel aura 40 ans le 3 janvier 2018. Elle élève seule ses deux enfants, le premier de 4 ans et le second de 2 ans. Elle a commencé à travailler en 2002 en tant que cadre salariée dans une banque. Elle compte actuellement sur un salaire annuel brut de 30 000 euros. Son âge de départ en retraite est de 63 ans et 7 mois, soit en 2041.
Perte de revenus estimée : La pension de retraite de 1922 € nets mensuels qu’elle percevra alors couvrira 71 % de son dernier revenu professionnel estimé à 2 690 €. Sa perte de revenus sera de 768 € mensuels.
Effort d’épargne nécessaire pour maintenir son niveau de revenus : Annabel souhaite épargner en vue d’atteindre un revenu mensuel net de 2690 euros lorsqu’elle aura atteint l’âge de la retraite. La somme à couvrir est donc de 768 €. Dans l’hypothèse où elle effectue un versement initial de 1 500 €, l’effort d’épargne auquel elle devra consentir est de 827 € par mois. Elle couvrira alors 100 % de ses revenus. La rente viagère a été estimée sur la base d’une épargne constituée avec un taux de rendement de 3 %.
Marie Bernard