Soutenir sans écoeurer et pour encourager

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Préparer son enfant à débuter ses études ou une nouvelle année scolaire amène toujours son lot d’appréhensions. Parmi celles-ci, la question de savoir si votre enfant a le niveau pour réussir son année. Pas de panique, Parenthèse reprend la voix d’experts pour vous exposer des dispositifs d’accompagnement innovants  qui sont également gages de succès.

«Les élèves de lycée sont de plus en plus nombreux à comprendre que le bac n’est qu’une étape. Toutefois, la préparation au bac en elle-même ne constitue plus un entraînement digne de ce nom aux études supérieures », lance Edouard Morice, DG de Cours Thalès et professeur agrégé. Pour faire simple : « Préparer son bac ne prépare plus à la suite. »

« Nos stages pour les lycéens incluent ainsi plusieurs prépas anticipées qui ont pour objet de se préparer spécifiquement à un projet plus ambitieux : première année de médecine, Sciences Po, Maths Sup/Maths Spé… Nos stages d’été s’inscrivent dans ce positionnement général même s’ils sont aussi là pour aider les élèves à se remettre les idées en place avant la rentrée. Préparer sa rentrée, oui ! Mais en en profitant pour mettre en place des méthodes de travail à plus long terme. Nous faisons la distinction entre les stages de révision de l’année précédente (qui se déroulent en début d’été) et les stages de pré-rentrée qui démarrent certaines notions de l’année qui va suivre. Mais toujours, nous travaillons à faire porter le regard de nos élèves au-delà de l’horizon du bac, et ils ne demandent souvent que ça », continue le dirigeant des Cours Thalès. Cet esprit long terme et cette personnalisation sont deux tendances fortes du soutien scolaire sur la période estivale.

Programme personnalisé et empathique et méthodologie

Arnaud Maynadié dirigeant de Talenvia, expert en stratégie d’orientation expose : « Deux types de dispositifs sont mis en place pour les remises à niveau et le soutien scolaire. Le premier est un dispositif de connaissances qui s’adresse aux étudiants qui entrent dans le supérieur avec des lacunes, qui exige l’identification précise des lacunes. Cela s’adresse par exemple aux profils S qui ont une bonne moyenne en maths mais qui sont passés outre les statistiques et probabilités, alors que ces matières sont fondamentales pour réussir en première année de médecine. Le deuxième sujet concerne les problématiques de méthodologie : lorsqu’on entre dans un cycle préparatoire, droit, médecine ou CPGE, il faut y aller avec méthode. Nos spécialistes en psychopédagogie identifient le type de mémoire et le positionnement de l’ado pour mettre de nouvelles méthodes en place ou approfondir certaines déjà en place. Un mentoring avec des étudiants en réussite dans les filières est ensuite réalisé. Tout cela est tout à fait réalisable l’été mais il faut que l’adolescent profite des avances et de l’euphorie du bac pour avoir l’impression de faire un step-up. Les vacances sont fondamentales. » Autre son de cloche complémentaire avec aid’Etudes, et le témoignage de Fabienne Carlib- Zayan, praticienne en gestalt thérapie, coach certifiée, hypnothérapeute et dirigeante d’aid’Etudes : « Depuis 15 ans, nous proposons une approche globale des difficultés scolaires, c’est-à-dire diagnostic avant tout, puis remédiation. Nous cherchons à comprendre la cause des difficultés des enfants et des jeunes (troubles de l’apprentissage, troubles attentionnels, stress, anxiété, problèmes de motivation, de méthodologie, lacunes, etc.). Nous proposons donc des bilans complets, puis des accompagnements ciblés, adaptés, spécifiques. L’intérêt du diagnostic est de fournir une réponse appropriée… donc pas forcément des cours supplémentaires ! Les atouts de cette approche ? Nous avons conçu une approche qui s’appuie sur des techniques et recherche reconnues et efficaces (programmation neuro-linguistique, coaching, gestion mentale, pédagogie positive, gestalt, neurosciences cognitives notamment). Nous aidons les élèves à connaître leur cerveau, à l’utiliser au mieux, mais aussi à comprendre et à gérer leurs émotions », poursuit la thérapeute.

L’innovation dans le soutien scolaire et dans les langues

Quel ado n’a pas soutenu bosser son anglais en regardant une série au moment de faire ses devoirs pour répondre avec malice aux injonctions parentales ? Désormais, vous ne pourrez plus leur reprocher cette pirouette de l’esprit. « Nous adaptons les contenus cinématographiques aux contenus d’apprentissage grâce à un corps d’enseignants référents pour coller parfaitement aux programmes du lycée et des grandes écoles. Nous délivrons un ensemble d’apprentissage personnalisé via notre plateforme. C’est beaucoup plus motivant de travailler l’anglais devant le film Avengers que devant un manuel », explique Corentin Marmignon, co-fondateur avec son frère de la start-up edutainment.com, le Netflix du e-learning qui propose un apprentissage sous forme d’abonnement mensuel à un prix défiant toute concurrence. Les deux startuppers sont même allés plus loin en proposant du contenu spécifique aux métiers commerciaux et de l’ingénierie en plus des offres classiques pour les certificats et diplômes d’anglais et le bac.

Ailleurs chez Maxicours, l’innovation irrigue chaque pan de la démarche de soutien : « De nombreux outils sont mis à disposition de l’élève pour lui donner les meilleurs chances : serious games, playlists adaptées à l’apprentissage, tutorat en ligne, barre de progression, quizz, vidéo, etc., et ce du CP à la terminale, pour une formule également en abonnement où chaque compte permet à cinq membres de la famille d’en bénéficier », argue Anne Caroux, responsable communication chez Maxicours, spécialiste du soutien scolaire.

Geoffroy Framery

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