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Il ou elle est loin de ressembler à Hypathie ou à Pythagore* ? Voici comment lui (re)donner le goût des maths et des sciences, et améliorer ses notes !
Selon la dernière enquête TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study), publiée en décembre 2020, les petit·es Français·es en classe de CM1 et quatrième sont, en maths et en sciences, parmi les moins bons de l’Union européenne. Si votre enfant fait partie de ceux qui sont fâchés avec les maths et les sciences, ne paniquez pas, il existe des astuces pour l’aider à combler ses lacunes et à adopter les bonnes méthodes de travail.
Un coup de pouce pour donner des bons automatismes
« Le rythme d’études et de travail personnel est si intense que les élèves peuvent parfois avoir besoin d’aide et d’accompagnement non pas pour le faible niveau, mais parce qu’ils ont besoin d’acquérir plus de méthode de travail, de s’entraîner et de réviser avec un tuteur qui va les coacher, leur donner des automatismes et les aider à comprendre des notions parfois complexes dans un environnement de travail déjà chargé intellectuellement, explique Gaëlle Assous, directrice commerciale et marketing chez Anacours. C’est en ça que nous intervenons principalement. » De nombreux organismes de soutien scolaire proposent en effet des accompagnements complets en fonction des besoins individuels de chaque élève. « L’échange entre la famille et le conseiller pédagogique est déterminant pour que cet éducateur ou cette éducatrice parvienne à déterminer la bonne formule », poursuit Gaëlle Assous. Le cours particulier à domicile pour revoir ou approfondir les notions vues en classe de manière hebdomadaire est une formidable solution sur-mesure. Les stages intensifs en petits groupes à l’approche des examens visent aussi sur une courte période à travailler une matière en profondeur. Ces stages de révision sont notamment proposés par l’Institut Bois-Robert durant les vacances scolaires. L’objectif est de mettre à profit les vacances pour maîtriser les fondamentaux du programme. L’émulation de groupe crée une dynamique propice à l’apprentissage et à l’échange d’expérience.
Et pourquoi ne pas essayer de faire les exercices de manière ludique en utilisant des applications comme StudyQuizz, Studytracks ou encore Mobibrevet ? Pour les lacunes en mathématiques, le site Kwyk propose des exercices de maths autocorrigés de la 6e à la terminale. La plate-forme offre 4 000 exercices et trois modes d’entraînement pour générer des progrès sensibles. Petite nouveauté : depuis peu, Kwyk a aussi lancé des exercices de français et de physique-chimie. De son côté, le site Ma deuxième école, spécialiste des mathématiques dès la 6e, propose un accompagnement scolaire nouvelle génération (plus de 650 vidéos, des parcours multimédias complets avec les forums Premium, des exercices interactifs, chaque enfant à son rythme). Les parents ont accès à un tableau de suivi détaillé pour la progression de l’enfant.
Les maths et les sciences dans la vie quotidienne
« Il ne faut pas hésiter à établir des parallèles avec des éléments de la vie du quotidien pour rendre concret la matière et lui donner du sens », conseille Gaëlle Assous. Par exemple, en cuisinant, l’enfant se familiarisera avec les multiplications. Vos petites tâches quotidiennes ont de quoi se transformer en problème de mathématiques : « Si trois cuillères de farine, cinq de lait et un œuf sont nécessaires pour préparer un pancake, combien en faudra-t-il pour en réaliser dix ? » Sans s’en rendre compte, voilà que l’enfant fait déjà des additions et des multiplications. De la même manière, il est possible de l’envoyer à la boulangerie en ne lui donnant que des pièces jaunes, avec interdiction à la caisse de jeter toutes ses pièces sur le comptoir ! Et surtout, ne jamais oublier qu’en « mathématiques ou en sciences, comme dans n’importe quelle matière, il est important de s’amuser à travailler la matière », conclut Gaëlle Assous.
Anna Guiborat