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Une bonne orientation exige avant tout de se poser les bonnes questions : votre enfant sait-il vraiment qui il est? Sait-il ce qu’il veut devenir ? Mais surtout…a-t-il les clés pour le savoir ? Sachez que les solutions proposées par l’institution scolaire présentent des limites que vous devrez dépasser.
« Pesez-vous », « Ouvrez grand la bouche », « Respirez fort »… Voilà à quoi ressemble un test d’orientation dans les années 30. Les 40 mesures proposées à des élèves de Paris XXe sont regroupées en trois rubriques : « Anthropométrie », « physiologie », « psychologie ». Tout y passe ! La taille, l’équilibre neuro-musculaire, l’attention, la mémoire, le caractère… Par la suite, plus le nombre d’élèves augmente, moins on a de temps pour son orientation. Les personnels sont réduits et les séances se font plus rares. Et aujourd’hui ? Vous préférez les maths ? Devenez mathématicien ! Julien entre au centre d’information et d’orientation (CIO). Un logiciel lui demande quels sont ses goûts et matières préférés. A chaque profil correspond un métier qui s’en rapproche peu ou prou. Un peu léger, pour décider de son avenir ? Il peut ensuite rencontrer un conseiller d’orientation-psychologue (COP). Celui-ci l’interroge sur ses matières préférées, ses centres d’intérêt, et l’informe sur les métiers possibles. Et à l’école ? Des séances avec le COP sont organisées. Au collège, quatre étapes dans l’éducation à l’orientation.
- 6e-5e : exploration des 600 métiers proposés
- 4e : synthèse des multiples possibilités
- 3e : comparaison entre elles et choix d’orientation professionnels pour certains, scolaires pour d’autres