La Fondation Léa Nature continue son combat avec les perturbateurs endocriniens

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En 2011, Léa Nature – le premier fabricant français de produits bio – a créé sa Fondation d’entreprise afin de soutenir des causes d’intérêt général à travers des campagnes de communication engagées. Cette année, la Fondation lance sa deuxième campagne sur les perturbateurs endocriniens. En effet, la première a eu lieu l’année dernière. La question des perturbateurs endocriniens demeure un sujet de santé publique majeur. « Les perturbateurs endocriniens ont des effets nocifs pour notre organisme et pour notre descendance. C’est pourquoi ils sont relativement dangereux pour les femmes enceintes. Ils ont une interférence sur le système de l’homme. Beaucoup d’études montrent que les perturbateurs endocriniens peuvent causer de différentes maladies et provoquer des troubles neurocomportementaux, accentuer l’obésité, intensifier des problèmes de fécondité », explique Marina Poiroux, directrice de la Fondation Léa Nature. Attendu depuis des années, le texte sur la définition des perturbateurs endocriniens a été voté mardi 4 juillet par les États membres de l’UE. Mais pour les écologistes et les ONG, le principe de précaution est ignoré, la définition est trop laxiste. « J’imagine que Nicolas Hulot sait ou il va et en votant «oui» à ce texte », commente Marina Poiroux. Pas satisfaite de la définition, elle relativise : « On n’avait pas de définition, maintenant on l’a, c’est le petit côté positif. Mais le parlement Européen doit proposer une nouvelle définition ». La Fondation Léa Nature continuera toutefois son combat. « Nous sommes très proches des ONG comme Générations Futures. D’ailleurs, 1% de notre chiffre d’affaires va aux associations de protection d’environnement. Nous allons continuer de les accompagner, faire levier auprès d’elles en les finançant, être présents au niveau réglementaire, signer des pétitions et faire des campagnes pour sensibiliser les citoyens afin qu’ils s’emparent à leur tour du sujet. En plus, nous allons aider la recherche car suite au vote de la loi, 50 millions d’euros seront libérés pour faire de la recherche sur les perturbateurs endocriniens », explique Marina Poiroux.

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