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Quoi ?
Créée en 1866 par l’abbé Roussel, la fondation catholique Apprentis d’Auteuil est reconnue d’utilité publique. Elle redonne aux jeunes et aux familles en difficulté ce qui leur manque le plus, la confiance.
Que fait-elle ?
Elle s’est engagée autour de quatre missions : la protection de l’enfance, la lutte contre l’échec scolaire, l’insertion professionnelle et l’accompagnement à la parentalité.
Quelle nouveauté ?
Le 14 octobre, Apprentis d’Auteuil a dévoilé les résultats de l’édition 2021 de son Baromètre de l’Éducation qui révèle qu’un jeune sur cinq se dit en grande difficulté scolaire et d’apprentissage, soit environ 1,3 million de jeunes de 16 à 25 ans. Le décrochage scolaire revêt donc une véritable réalité sociale, loin de l’épiphénomène et visiblement augmenté par la crise sanitaire : 87 % des jeunes affirment que la crise sanitaire a eu un impact important sur leurs études. Et 86 % avouent que leur état psychologique s’est dégradé.
Le contexte familial serait aussi parmi les premiers facteurs de l’échec scolaire. 29 % des parents ont totalement baissé les bras tandis que 57 % ne s’impliquent pas assez dans les études de leurs enfants. 68 % des jeunes tiennent pour responsable de leur décrochage scolaire le système éducatif qui, selon eux, ne prend pas assez en compte les individualités (talents, équilibre psychologique, difficultés d’apprentissage). Autre facteur : les violences dans l’enceinte scolaire (54 % des enfants ont déjà vécu des violences à l’école). In fine, l’hygiène de vie des jeunes (manque de sommeil, trop d’écran…) joue un rôle majeur dans l’échec scolaire. « Toutefois, il existe des dispositifs d’accompagnement efficaces pour les jeunes en difficultés », assure la fondation qui lutte contre le décrochage scolaire en proposant des solutions qui allient approche éducative et scolarité.